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317. — Buste à droite de femme voilée, tenant un diptyque ou tablette à deux feuillets.

Agathe onyx à 4 couches. — H. 0 m 023. L. 0 m 020.

2. SCULPTURE.[1]

318. — Buste colossal de l’impératrice Livia.

Livia Drusilla, née à Rome l’an 697, se sépare de son premier mari Tiberius Claudius Nero, pour épouser Octavianus, qui de son côté répudie sa femme Scribonia, l’an 716, et elle fait adopter par son second mari, en 757, son fils Tiberius, du premier lit. L’empereur Oct. Augustus étant mort en 767, ce dernier lui succède. Livia meurt sous l’Empire de son fils en 782. Il avait fait mettre sur des monnaies l’effigie de sa mère sous les traits de la Justice, de la Piété, de la Santé (Beauvais, Hist. des Emp., I, 59 ; — Mionnet, I, 114). Ce buste, d’un grand style et d’une belle exécution, offre également un idéal divinisé. La draperie est refaite en plâtre. Le socle est moderne.

Marbre blanc. — H. 0 m 87.

319. — Buste de Julia, fille de Titus, avec coiffure en spongia.

Julia, fille de Titus et de Marcia Furnilla, fut mariée à Flavius Sabinus, frère ainé de Vespasianus. Elle mourut sous Domitianus vers 843 (90 de J.-C.).

La portion droite de la tête est seule antique. Tout le reste est d’une restauration moderne.

Marbre blanc. — H. 0 m 63.

320. — Statue de Diane, le carquois sur l’épaule, la tunique retenue par une ceinture, les pieds chaussés de cothurnes. A côté d’elle, un chien.

C’est Diane chasseresse (Venatrix. Virg., Æneid., I, 319. — Ovid., Met., II, 454. — Juv., Sat., XIII, 88. — Sylvarum agitatrix. Arnob., IV, 22).

La tête et les bras sont d’une restauration moderne, ainsi que les

  1. Ces sculptures antiques en marbre proviennent de la collection Campana, et le Musée de Rennes les doit à la libéralité du gouvernement impérial.