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lot le paysan n’aura plus de lourdes annuités à verser au trésor[1]. Or, cette rançon du servage, échelonnée sur quarante-neuf années, ne sera soldée que dans le premier quart du vingtième siècle. Il est peu probable que l’état des finances impériales permette de libérer les paysans avant l’échéance marquée lors de l’émancipation. C’est déjà beaucoup, que l’erapereur Alexandre III ait pu, sans en allonger la durée, diminuer un peu le poids des annuités de rachat.



  1. Les redevances de rachat comptent en effet pour environ 60 pour 100 dans les charges qui incombent aux anciens serfs, le reste provient des impôts de l’État et des taxes locales.