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la Moscovie. Là prospèrent les arbres fruitiers et toute cette variété de plantes et de cultures que la Russie eût en vain demandée à ses plaines, des rives de la mer Glaciale à la mer Noire, — la vigne qui, sur les bords du Don, ne trouvait encore qu’un abri précaire, — le mûrier, l’olivier. Il semble que les diverses zones de culture, ailleurs désignées par ces trois arbres, se soient réunies sur les pentes de ces montagnes comme pour dédommager la Russie de la monotonie de ses plaines. Il y a peu de fruits que la Corniche de Crimée n’ait acclimatés dans ses jardins suspendus sur la mer, et au Transcaucase, non contents d’avoir cultivé le coton et la canne à sucre, des marchands russes ont parlé d’introduire des plantations de thé.