avec la Naissance d’Henri IV, ne fut pas même admis au concours.
« J’ignore si Ary Scheffer a tenté cette épreuve ; dans tous les cas, d’après mon système, il eût pu voir l’Italie, qu’il n’a jamais visitée.
« Louis Boulanger eut tout jeune un début remarquable avec son Mazeppa. Il ne lui a pas été donné non plus, je crois, d’aller en Italie.
« N’était-ce pas une récompense bien placée que d’accorder le prix de Rome à Chassériau, dont le premier tableau, à l’âge où l’on est encore à l’École, attira si vivement l’attention des artistes et du public ?
« À Leumann, pour son Mariage de Tobie ? quel plus charmant début !
« À Alexandre Hesse, dont le tableau des Funérailles du Titien eut un succès populaire ?
« À Gérome, pour son Combat de coqs, tableau tout indiqué par son mérite et par ses tendances ?
« Et ce pauvre Hamon ! quel plus digne appréciateur des beautés de l’Italie, quelle plus poétique nature ? quel goût plus fin ? Que de peines et de travaux il lui a fallu pour arriver à ce qui devait être son rêve, vivre à Capri, près de Pompéi et du musée de Naples !
« Il ne put jamais être admis même à concourir.