Page:Améro - Les aventuriers de la mer.pdf/95

Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE IX

Collisions ; la nuit ; transatlantiques chargés d’émigrants ; scènes de tumulte et d’horreur ; indiscipline ; le navire va couler ; secours donnés par le navire abordeur ; parfois le navire abordeur se dérobe ; collisions entre le Governor Fenner et le Nottingham, la Favorite et le Hesper, la Joséphine-Villis et le Mangerton, le Général-Abbatucci et le Edward-Hvridt, le Northfleet et le Murillo, la Ville-du-Havre et le Loch-Earn, le Libéria et le Barton, l’Avalanche et le Forest, la Princesse-Alice et le Bywel Castle, le Saint-Germain et le Woodburn, le Gijon et le Laxham, le Luke-Bruce et le Durango, l’Onéida et le Bombay ; éclairage électrique ; collisions entre cuirassés ; le Forfait et la Jeanne-d’Arc, le Vanguard et l’Iron-Duke, le Kœnig-Wilhelm et le Grosser-Kurfürst, la Defence et le Valiant, l’Elbe et le Crathie, la Bourgogne et le Cromartyshire.

Parmi les accidents de mer, il n’en est pas de plus fréquents que les collisions.

Les abordages de navires devraient pourtant être rendus presque impossibles, par l’observation rigoureuse des prescriptions arrêtées par les règlements maritimes concernant le nombre et la position des feux, ainsi que les signaux acoustiques, tels que cornets, cloches ou sifflets ; la route — la mer — est assez large pour qu’il y ait place pour deux ; et l’on ne saurait s’entourer de trop de précautions dans les nuits obscures, pendant la brume et par les gros temps, — car les gros temps rendent plus meurtrières encore les conséquences des collisions. Au moment du choc, le navire le moins éprouvé, qu’il y ait de sa faute ou