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— Ils songent aux pages d’histoire
Dont l’heure présente se rit.
À ce nom sur le marbre inscrit
Qui seul conserve leur mémoire…
Et les vieux saints de pierre noire
Parlent entr’eux de Jésus-Christ !
Aux ruses du malin esprit,
Dont ils ont su tirer victoire,
Songent les saints de pierre noire.

… Mais le temple où pleure et gémit,
Le jour, la pauvre foule humaine,
Comme un ami garde la peine
Des voix dont sa voûte frémit !
Quand le soir triste qui blêmit,
Tombe sur l’église sereine,
Un soupir doux comme une haleine,
Echo des vœux qu’on lui transmit,
Passe en la voûte qui frémit !