Page:Amélie Gex - Poésies - 1879.pdf/153

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
155


Brise qui penche
Ma frèle branche,
Berce toujours
Sans brusquerie
Ma rêverie
Et mes amours…

Que ma couvée
Soit préservée,
Que toi, mon nid,
Quand je sommeille,
Par Dieu qui veille
Tu sois béni !

Je suis fauvette,
De l’alouette
J’ai la gaîté ;
J’aime comme elle
Sentir mon aile
En liberté !