Page:Amélie Gex - Poésies - 1879.pdf/152

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
154


Rien ne m’ennuie,
Soleil ou pluie
Comblent mes vœux.
Tout passe vite
Quand dans un gite
L’on n’est que deux !…

Je suis fauvette,
De l’alouette
J’ai la gaîté ;
J’aime comme elle,
Sentir mon aile
En liberté.

L’humble domaine
Dont je suis reine
N’est qu’un buisson ;
C’est peu de chose,
Mais j’en dispose
À ma façon.

Les pâquerettes,
Les violettes
Sont mes tapis.
Mousse et brin d’herbe
Rendent superbe
Mon doux logis.