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en vue le ministère des pasteurs et des docteurs (évêques et prêtres), exhorte les Éphésiens à s’attacher à eux, pour ne point ressembler à des enfants qu’emporte le vent des opinions humaines, et qui, agités comme les flots de la mer, sont incessamment entraînés dans l’erreur[1]. En même temps Paul exhorte, avec une tendresse profonde, ceux qui ont la mission de gouverner et d’enseigner les autres à prendre garde à eux-mêmes, et à veiller au troupeau sur lequel le Saint-Esprit les a établis évêques, pour gouverner l’Église de Dieu[2] : car non-seulement l’Esprit saint les a appelés, mais il les assiste constamment, ainsi que le déclarent les apôtres réunis à Jérusalem, Pierre à leur tête, lorsqu’ils écrivirent à l’Église d’Antioche, d’une manière si solennelle, et qui devait servir de modèle à toutes les décisions des conciles futurs : Il a plu au Saint-Esprit et à nous.

Aussi Paul appelle l’Église, chargée de ce saint ministère, toujours assistée du Saint-Esprit, et infaillible dans ses arrêts, la colonne et la base de la vérité[3].



  1. Ibid. 14.
  2. Act. XX, 28.
  3. Tim. III, 15.