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circa sacra peregrina[1] jusqu’à ce qu’enfin le Christianisme, vainqueur du monde, se manifesta aux Romains, dans la plénitude de sa force et de sa vérité. Comment ne pas reconnaître la main de la Providence dans tous ces préparatifs, si favorables à l’annonce et à la propagation du Christianisme ? Comment ne pas s’écrier avec le grand apôtre du monde : « Dieu a tout enfermé dans l’incrédulité, afin de faire miséricorde à tous. Ô profondeur des trésors de la sagesse et de la science de Dieu ! que ses conseils sont incompréhensibles et ses voies insondables[2] ! »



  1. 327, a U. C. Cicero, de Legib. II, 8. Separatim nemo habessit Deos, neve novos, sed ne advenas, nisi publice adscitos, privatim colunto.
  2. Rom. XI, 32, 33.