Je conseillerai, à un déjeuner, le jour de la première communion, de placer la petite fille à la gauche de son père, pour lui faire honneur ; mais, au dîner, elle reprendra sa place au bout de la table.
On n’invite, ce jour-là, que la famille à dîner ; les seuls étrangers pouvant être admis sont l’institutrice et le prêtre qui ont préparé l'enfant à sa première communion.
C’est toujours de la dame placée à sa droite à table que le cavalier s’occupe ; cependant, si celle-ci cause avec son cavalier de droite, il peut parler à celle de gauche. Mais il est très impoli à un homme de laisser, sans s’occuper d’elle, la femme qui est confiée à ses soins. Il s’occupe à la servir, à la faire servir par les domestiques ; il lui verse à boire, si les vins sont sur la table ; il lui passe les hors-d’œuvre, les piments, le pain, lui pèle les fruits, etc.
C’est à elle qu’il offre son bras quand on se lève de table. On rentre donc au salon dans un autre ordre qu’on n’en est sorti. La maîtresse de maison, acceptant le bras de son voisin de
