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SUR TALONS ROUGES

On entonna en chœur « Home, sweet home ».

— Fairiegreen.

Les interpellations joviales volèrent de toutes parts.

— Springfield.

Le dernier coach s’arrêta. Les chevaux, bien entendu, piaffaient.

Lord Stanley Springfield pria Lady Kathryn Somewhatslow de monter à l’intérieur ainsi que sa fille Gwendoline qui n’était pas d’une beauté suprême quoique Romney l’ait immortalisée en adorable Ophélie.

— Lady Briedington, veuillez prendre place.

Une petite figure enjouée répondit gaiement :

— Merci, Milord, je cède ma place à mon mari dont la santé doit être ménagée. Je monterai devant. J’aime l’air du soir et Lord Paresnor me tiendra compagnie.

Puis, se tournant vers son mari :

— Montez à l’intérieur, Ellis, et vous, Percy, aidez-moi à grimper sur le siège. Vous me raconterez de belles histoires pour me distraire.

Marjorie poussa Lord Springfield en voiture avec les personnes sérieuses.

— Ne vous souciez pas de moi, mon père, je monterai derrière avec Wentworth.

Le coach démarra et les trompes sonnèrent la fanfare des Springfield.

Le trajet était long. Il fallait traverser des bois, des prairies et des bois encore.