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en serait redevable. — Ces symboles sont plus spécialement groupés à la porte de gauche : c’est la porte des alchimistes. On y voit, au milieu, une statue de la Vierge tenant la croix garnie de roses sous laquelle se donnaient rendez-vous les hermétistes de la Rose-Croix. La voûte ogivale est encadrée à l’extérieur par une espèce de triangle non moins symbolique. L’entrée est encadrée par les douze signes du Zodiaque, placés de part et d’autre des deux petites portes jumelles (on y remarque même une erreur : le Cancer n’est pas à sa place). Mais la partie la plus curieuse est constituée par les bas-reliefs en médaillons placés à hauteur l’homme : On y voit, par exemple (du côté droit), deux évêques se donnant la main pour représenter l’union des deux ferments métalliques et, à côté, un homme présentant son enfant au feu du ciel, et dissimulée dans un coin de ce ciel, une main étendue : c’est l’Alchimiste “ appliquant le feu secret ” sur son œuvre : la main, c’est la passe magnétique dont nous avons parlé.

Du côté gauche, on voit un dragon terrassé par un chevalier ailé : le dragon mordant, c’est un acide, le chevalier armé, c’est un métal. Ses ailes, c’est l’hydrogène qui se dégage, le “ volatil ”.

Plus loin, un autre chevalier renverse un enfant sur un autel, ce qui semble indiquer une autre réaction d’un métal sur une substance quelconque, réaction dans laquelle le métal joue un rôle actif.

Les autres portes de Notre-Dame présentent aussi des allégories. Celle du milieu, notamment, répète les symboles