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Et je revins le lendemain, et les jours suivants, toujours accompagné de mon vieux joueur d’orgue.

Malheureusement, voilà qu’il se produisait du tirage !

Les locataires, d’abord charmés par la mélodie de Lucie, avaient jeté des sous au bonhomme.

Mais la fameuse valse se reproduisant chaque jour avec la constance du rasoir, ces braves gens la trouvaient mauvaise, et remplaçaient les sous par des projectiles moins rémunérateurs, tels que trognons de choux, escarbilles et autres résidus domestiques.

Je versai des sommes folles au concierge pour acquérir sa neutralité.

Heureusement, le mari de Lucie revint à cette époque !

Fatigué des voyages, il s’établit à son compte.