Page:Allais - Vive la vie.djvu/142

Cette page a été validée par deux contributeurs.

yeux mon regard hardi, et tous les deux, comme mus par un mouvement machinal portèrent, en passant près de moi, la main à la visière de leur képi.

D’autres gens de police rencontrés plus loin, et dévisagés de la même façon, me saluèrent aussi, répondant à ma secrète préoccupation.

— Nous vous prenons si peu, semblaient-ils dire, pour un assassin, cher monsieur, que nous n’hésitons pas à vous saluer respectueusement.

Nini Novgorod n’était pas chez elle. Machinalement, je jetai un coup d’œil sur une glace du salon, et me voilà secoué par le plus joyeux éclat de rire, peut-être, de toute ma vie.

Je m’expliquais mon prestige subit devant les gardiens de la paix.