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luisants, Valentine lui dit à brûle-pourpoint :

— Savez-vous pourquoi, à de certains moments, les yeux brillent d’un éclat inaccoutumé ?

— ???… balbutia Alfred.

— Eh bien ! je vais vous le dire. Comme l’a très bien fait remarquer Von Barensprung, dans Untersuchungen zur Naturlerhe des Menchen und der Thiere, quand l’œil brille de bonheur ou de passion, c’est qu’il est rempli et tendu par les humeurs. Le globe de l’œil, plus fortement bombé, fait une saillie plus grande hors de la cavité orbitaire et réfléchit plus de lumière.

— Ah !

Pauvre Alfred !


À quelques jours de cette petite leçon de physiologie, un de ses amis le complimenta sur sa fiancée.