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Malgré son talent et son esprit, M. de Cherville a la faiblesse de croire aux classes dirigeantes.

Il y a là, entre M. de Cherville et moi, une petite divergence de vues sur laquelle j’aurai le bon goût de ne pas insister.

Quoi qu’il en soit, M. de Cherville sait de belles histoires sur les animaux et il les conte à merveille.

Il connaît leurs mœurs et leurs amours. Pas une alcôve de la nature à laquelle ce sympathique voyeur n’ait vrillé son trou !

Ainsi, les tortues ! Savez-vous comment les tortues s’aiment en Syrie ?

Si vraiment, comme on l’a dit, l’amour n’était que le contact de deux épidermes, les pauvres tortues n’auraient que des plaisirs trop relatifs. Eh ! bien, rayez cela de vos tablettes et lisez M. de Cherville :

« … Au moment des amours, le mâle des tortues poursuit la femelle, la sollicite, la