niblement sur ce toit, exposés à toutes les intempéries des saisons, au froid, aux autans, aux frimas, au givre en hiver, l’été à l’insolation, aux moustiques ! Ah ! pauvres gens ! Garçon !… un vulnéraire !
— Oui, c’est bien triste et bien peu digne de notre époque de progrès.
— Et les pauvres parents ! Les pauvres parents désolés, tordant leurs bras de désespoir et mouillant le trottoir de leurs larmes ! Il y avait là de pauvres vieux déjà un pied dans la tombe, des tout petits à peine au seuil de la vie ! Et tous pleuraient, car reverront-ils jamais ceux qui partent ? Garçon !… un vulnéraire !
— Pauvres gens !
— C’est surtout quand l’omnibus s’est ébranlé que cela fut véritablement angoisseux. Les mouchoirs s’agitèrent, et de gros sanglots gonflèrent les poitrines de tous ces lamentables. Et pas un prêtre, mes