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La prochaine fois que je reviendrai dans cette maison, j’enverrai un melon à chaque locataire.

De temps en temps, avec un désespoir touchant, je me lève, et, faisant appel à toute mon énergie, je pousse la porte, je pousse, je pousse !

Ah ! pour une bonne porte, c’est une bonne porte !

Enfin, épuisé, je renonce à la lutte. La poignée de mon sabre me rentre dans les côtes. Je l’accroche au loquet et je m’endors. Sommeil pénible, entrecoupé de cauchemars. Le bruit de la rue s’est éteint peu à peu. On n’entend plus qu’un cor de chasse qui s’obstine héroïquement dans le lointain.

Puis le cor de chasse va se coucher, comme tout le monde…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je me réveille !… C’est déjà le petit jour.