Page:Allais - Pas de bile.djvu/163

Cette page a été validée par deux contributeurs.

pauvre madame Pionce, mise en joie par cette comédie, se tordait.

Ainsi se passa la semaine, avec des alternatives de mieux et de pire.

Un soir, Arfled rentrait.

Madame Pionce se trouvait dans le bureau de l’hôtel, entourée de quelques personnes pleines de sollicitude.

Ses traits tirés, ses yeux rouges indiquaient que cela n’allait pas mieux et que tout était peut-être fini.

Mais à la vue d’Arfled, à l’idée de la tête qu’il ferait en apprenant la fatale nouvelle, madame Pionce oublia tout.

Elle se renversa dans son fauteuil, secouée par une crise de rire.

Et ce ne fut qu’après cinq minutes convulsives qu’elle put lui dire, d’une voix encore coupée par des éclats d’hilarité.

— Il… est… mort !