Non seulement, ce gibier mourut, mais il fut cuit.
Tant que la température ne fut pas revenue à sa norme, toute cette viande mijota dans son jus (ainsi que l’on procède dans les façons de cuisine dites à l’étouffée).
Les matières lourdes ; os, corne, peau, glissèrent doucement au fond de cette géante marmite. La graisse plus légère monta, se figea à la surface, composant, de la sorte, une couche protectrice.
D’autre part, les petites herbes aromatiques (à l’instar de celles de nos Alpes) parfumèrent ce pâté et en firent un mets succulent.
Ajoutons qu’un dépôt de meat-land doit prochainement s’installer à Paris, dans le vaste immeuble qui fait le coin de la rue des Martyrs et du boulevard Saint-Michel.
Une Société est en voie de formation pour l’exploitation de cette substance unique.
Nous reviendrons sur cette affaire.