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« Cher monsieur Allais,

» Sous des dehors sceptiques, vous cachez (je le tiens d’une de vos anciennes maîtresses) l’âme vibrante d’un hautain patriote.

» Aussi, est-ce à vous que je m’adresse, sans hésiter, pour la vulgarisation du projet suivant :

» Vous n’ignorez pas que voilà notre système de défense nationale horriblement compromis.

» Nos secrets militaires sont depuis longtemps la proie de l’étranger et messieurs nos ennemis détiennent des cartes de France comme je nous en souhaiterais à nous-mêmes.

» Une idée m’est venue que je crois géniale.

» Jugez-en :

» Les états-majors étrangers connaissent la France mieux que nous : c’est entendu.