Page:Allais - Ne nous frappons pas.djvu/44

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Des agents furent dépêchés chez industriels, commerçants, brasseurs d’affaires, marchands de tout et d’autre chose.

L’agent, à la fois de police et de publicité, disait à ces personnes, sur un ton qui n’admettait pas de réplique :

— C’est tant par carreau.

— Je réfléchirai.

— Vous réfléchirez après.

— Mais, monsieur…

— Ah ! pas de rouspétance, hein !

Le pauvre industriel comprenait et, pour éviter le fâcheux passage à tabac, signait ce qu’on voulait.

Du reste, la polychromie qui résulte de ce nouvel affichage n’a rien de déplaisant : c’est une bariolure de plus en ce Paris qui foisonnait déjà de tant d’arlequins.

Et puis, ce n’est pas tout !…

Encouragée par son succès — c’est un