Page:Allais - Ne nous frappons pas.djvu/298

Cette page a été validée par deux contributeurs.

blissements devant lesquels on s’arrêtait.

Entraînés par exemple, les autres manifestants se mettaient vite, eux aussi, à lapider les innocents carreaux.

Moi-même je m’y mis.

On n’a pas idée de l’étrange volupté qui s’empare de vous, dès qu’on se met à briser la vitrerie de gens qu’on ne connaît pas.

Surtout les glaces, les glaces de luxe !

Le chef des lascars m’encourageait :

— Bravo, mon garçon, continuez ! Vous viendrez avec nous ce soir au Syndicat, je vous ferai donner cent sous.

Le Syndicat ! Encore le Syndicat ! Quel Syndicat ?

Je ne comprenais plus.

Bientôt, j’eus le mot de l’énigme.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Mes nouveaux amis, les briseurs de glaces et moi, notre tâche enfin accomplie, vers