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tourée d’un jardinet, lequel semblait avoir beaucoup de peine à ne pas se rappeler ces origines pelées.

Par la noble pratique du jeu de billard ou, parfois, de la manille, M. Ternel oubliait, au fond d’un café voisin, les tracas du négoce, cependant qu’en sa demeure la paisible Mme Ternel pratiquait sans relâche ravaudage ou culinarisme.

Mme Ternel est une de ces braves créatures chez qui le désir de plaire à leur mari et d’en prévenir le moindre souhait, remplace, avantageusement, d’ailleurs, toute suprématie intellectuelle.

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Maintenant que vous connaissez les personnages et le décor, entrons dans l’action, résolument.

Le jardinet des Ternel, pendant le jour, communique avec la rue au moyen d’une barrière, laquelle barrière (notez le détail