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limaçons continuaient leur œuvre d’anéantissement.

De mon petit observatoire, je les apercevais qui grimpaient résolument à l’assaut des poiriers.

… À ce moment, tinta la cloche pour la messe de six heures.

Ma voisine s’enfuit conter ses peines au bon Dieu.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Il serait fastidieux, le récit détaillé des plaisanteries féroces que j’infligeai à la méchante femme qui me servait de voisine.

Je passerai sous silence tous les morceaux de carbure de calcium impur que je projetais dans le petit bassin devant sa maison : pas une plume humaine ne saurait décrire la puanteur d’ail qu’éparpillait alors son stupide jet d’eau.

Et précisément (détail que j’appris par la suite et qui me combla de joie), notre mégère