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roos frivoles et sans suite dans les idées. D’ailleurs, nés à Neuilly, ces petits quadrupèdes n’auraient pu me fournir que d’insignifiants tuyaux.

Fort heureusement, un vieux sortait à ce moment de sa cabane. Il m’aperçut et se dirigea vers moi par bonds successifs.

Les présentations faites :

— Je sais ce qui vous amène, dit le sage kanguroo, vous voulez savoir mon idée sur ceux de nos confrères qui se donnent en spectacle, chaque soir, dans les cirques ou music-halls de Paris.

— Justement.

— Eh bien ! monsieur, puisque vous avez l’honneur de tenir une plume, dites bien que nous tous, les kanguroos sérieux et dignes de ce nom, nous tenons nos frères boxeurs pour des baladins et des fumistes.