Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/241

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le lendemain même de ma rencontre avec le correspondant du Figaro, je sonnais à la grille d’Orange-Park. Quelques minutes s’écoulèrent et je fus en présence du génial Édison.

Le sympathique Américain me montra son petit appareil, et j’y pus constater des images successives, se remplaçant rapidement et donnant l’illusion soit de petits garçons jouant à saute-mouton, soit de petites filles sautant à la corde, à moins que ce ne fût une écuyère de cirque passant à travers un cerceau.

Je ne m’étais pas trompé : j’avais déjà vu cela quelque part.

Édison voulut bien me conduire dans ses ateliers et me mettre au courant des nouvelles inventions qu’il mijote en ce moment.