Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/230

Cette page a été validée par deux contributeurs.

que ses maisons fussent parfaitement tenues : il y arrivait.

En 1866, nous retrouvons Gandillot en Autriche. À la bataille de Kœnigsgrœtz — que nous, dans notre ignorance de la langue allemande, nous appelons la bataille de Sadowa — Gandillot commandait le 3e corps autrichien, en majeure partie composé de Tyroliens. Ces braves gens, entraînés par l’audace de leur chef, se jetèrent, en chantant, sur les lignes allemandes. On sait le reste.

Arrive 70 et son sombre cortège. Gandillot rentre en France et jonche de son cadavre les principaux champs de bataille.

On le rencontre à Frœschwiller, à Bazeilles, au Bourget, à Châteaudun, à Pont-Noyelles, à Patay, à Dijon, etc.