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par parenthèse, appartenant, m’a-t-on dit, à la colonie canadienne de Paris.

« Rien d’étonnant à cela, car le président de la société n’est autre que le sympathique Paul Fabre, fils du commissaire général du Canada à Paris.

« Vous dire en détail ce qu’on a joué, dit ou chanté, je ne saurais le faire. J’ai perdu mon programme, et dame, quand je n’ai plus mon programme sous les yeux, va te faire lanlaire.

« Qu’il vous suffise de savoir qu’il s’est dépensé dans cette soirée beaucoup de bonne volonté et de talent, plus de talent qu’on n’en pourrait quelquefois trouver dans des théâtres réputés sérieux.

« Un début, surtout, m’a particulièrement intéressé, car, paraît-il, c’était un début, ce que j’eus grand’peine à croire.

« Oh ! ce n’était pas dans un bien grand rôle, allez, que j’ai remarqué mon artiste. Ce fut dans un tout petit rôle de domestique apportant une dépêche, à trois reprises différentes.

« Mais je m’aperçois que je n’ai pas encore dit le nom de mon artiste : le programme l’appelle Cap, mais ses camarades du Gardénia le désignent ordinairement sous le nom de « Captain Cap ».