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de mes amies), qu’une cuisinière de mes amies, dis-je, servit un jour à des patrons injurieux et stupides.

Cette cuisinière, qui s’appelait Clémence, était une brave cuisinière, sachant son métier sur le bout du doigt et, malgré sa nature fougueuse et tendre, parfaitement correcte en son service.

Ses patrons se composaient de commerçants bassement nés, louchement enrichis et d’autant plus insolents.

La femelle, surtout, à gifler.

— Clémence ! ne cessait-elle de piailler, Clémence, votre veau marengo est complètement raté.

Muette, Clémence se contentait de hausser les épaules.

— Clémence ! insistait la chipie, votre mouton empoisonne le suif.

Même jeu de la part de Clémence.

Un jour, ce fut à la salade que l’exécrable vieille s’en prit.

— Qu’est-ce que c’est que cette salade ? C’est avec de l’huile à quinquet que vous l’avez accommodée ?

Et à partir de ce moment, Madame n’arrêta