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CHAPITRE XXXIII

Un aspect nouveau de la métallothérapie.


À l’époque — et ça ne nous rajeunit pas — où j’habitais le quartier Latin, les étudiants en médecine que j’avais habitude de vivre avec[1] s’entretenaient volontiers sur un nouveau mode de soulager l’humanité souffrante que venaient d’imaginer simultanément deux savants cliniciens, le docteur Burq et le docteur Dumontpallier : la métallothérapie, dont le seul nom nous dispensera d’en dire plus long.

Vers le même temps, il était également question, dans le même quartier, des curieux travaux du docteur Luys, auquel, à la Salpêtrière (je crois), il suffisait d’approcher certaines drogues de la plante des pieds de ses malades

  1. Que nos braves lecteurs veuillent bien excuser cette saugrenue façon de m’exprimer : je possède, en ce moment, chez moi une famille belge des plus honorables, mais dont le langage déteint légèrement sur le mien.