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poche de droite, l’homme tourna de nouveau vers Guillaume son visage et dit :

— Maintenant, tonne.

Il ouvrit une bouche et montra des dents redoutables qui happèrent le tuyau avec la gaie morsure du joyeux crocodile.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

On parle toujours, en effet, des larmes du crocodile ; le temps est venu de proclamer la gaieté, parfois indécente, l’irrésistible jovialité de ce saurien qui, d’habitude, ne fume que le Nil.

Notre étranger possédait, sous des sourcils touffus et une paupière plissée comme un vieil éventail, un regard — nous avons plus haut signalé ce détail — bleu, où scintillait un rire de brave et sans façon bongarçonnisme.