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supérieure aux plus effroyables coups de tonnerre, retentissait presque aussitôt.

Les vitres des maisons volèrent en éclats… etc., etc.

… Je pourrais continuer ce récit en détaillant les dégâts matériels (de beaux dégâts, bien entendu, puisque la scène se passe en Espagne), en insistant sur l’affolement de la population, etc., etc.

Je préfère arriver tout de suite à l’explication de ce phénomène, lequel (n’en déplaise à ces messieurs de l’Observatoire) n’a rien de météorologique.

Tout le monde, jusqu’à ce jour, a cru à un bolide.

Erreur !

D’une conversation que nous venons d’avoir avec M. Ollier, le sympathique consul de la Havane au Vésinet, il résulte l’explication suivante :