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NOTES SUR LA COTE D’AZUR

À la grande satisfaction de mes camarades, j’ai bourré mon homme de documents infiniment contestables et d’idées personnelles, semblant provenir de Ville-Évrard, au sujet de l’évolution littéraire et artistique de notre belle France.

Ce journaliste américain fut tellement ravi d’avoir fait la connaissance de Barrès qu’il nous invita tous, le soir même, au Helder, où nous avons fait un dîner, mes petites chéries, je ne vous dis que ça !

Je ne sais pas encore comment Barrès prendra la chose quand il recevra le journal d’Amérique.


… Il faudrait le pinceau de Goya pour dépeindre le ravissement où me plongea la lisance des feuilles d’aujourd’hui.

L’abondance des matières nous force, à notre grand regret, à écourter les citations.

Au choix :

D’abord, dans l’Éclair, une chronique de Gerville-Réache qui débute par cette phrase définitive et lapidaire :

Il y a quatre aspects dans Victor Schœlcher.

Quatre, seulement ?

Êtes-vous bien sûr, Gerville, de n’en avoir pas oublié un petit ?

Dans le Petit Niçois, une circulaire du général Poilloüe de Saint-Mars, commandant du 12e corps, dans laquelle je relève une observation frappée au coin du bon sens :