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LIBRAIRIE LETOUZEY & ANÉ, 87, Boulevard Raspail. PARIS-VI

En cours de publication

DICTIONNAIRE

DE

DROIT CANONIQUE

Publié soun Ist direction de

A. AMANIEU Professeur de droit canonique aux facultés catholiques de Lille.

AVEC LE CONCOURS D’UN GRAND NOMBRE DE COLLABORATEURS

CONDITIONS ET MODE DE PUBLICATION

Le DICTIONNAIRE DE DROIT CANONIQUE paraît par fascicules ln-4 » de 128 pages environ. Le prix de chaque fasoioule est de 12 francs, port en plus, payables dans la quinzaine qui suit la réception de chaque fascicule. En cas de retard dans le paiement, les frais de recouvrement sont à la charge du souscripteur.

Les fascicules et les volumes ne se vendent pas séparément.

Ce nouveau dictionnaire, voici dans quel esprit il est conçu. Asservi, comme tout dictionnaire, aux caprices de l’ordre alphabétique, il ne peut être un traité proprement dit de droit. Il veut néanmoins faire dans la> mesure du possible œuvre utile, pratique en même temps et scientifiquement au point.

Œuvre pratique, il contiendra comme titres d’articles les termes canoniques contenus chez les meilleurs et les plus complets de ses devanciers. Évidemment, on devra faire un choix, mais ce choix sera le plus large possible.

Ces termes pourront se présenter dans l’une ou l’autre des catégories suivantes :

1 » Les termes de droit proprement dit ou de Jurisprudence, dont les uns seront des termes de pur droit, comme achat, accusation, admission et autres similaires : à propos de ces mots, il n’y aura qu'à donner l'état précis de la doctrine ou de la jurisprudence avec, très brièvement, s’il est nécessaire, l’exposé rapide des modifications introduites depuis peu.

D’autres mots, comme abbé, affinité, divorce, paroisse, vicaire, visite ad limina, etc., fourniront matière à un exposé plus détaillé de la discipline antérieure, toujours nécessaire pour comprendre les ouvrages et traités canoniques anciens, et qui a exercé une influence sur la formation de la discipline postérieure. On sesouviendra toutefois qu’un dictionnaire est de sa nature un résumé et que le lecteur lui demande une mise au point plutôt que des développements historiques ; le droit précis et actuel plutôt que l’histoire de ce qui n’est plus que le passé.

2° Les termes désignant les institutions de l'Église où instruments de la formation du droit : collections canoniques, dont l’histoire n’a pas encore été écrite complètement et dont les résultats aujourd’hui acquis n’ont pas encore fait l’objet d’un exposé d’ensemble ; organismes de tout ordre, dicastères romains (tribunaux, congrégations, etc.), institutions comme doyennés, archiprêtrés. dont la connaissance est si malaisée parce que l’histoire de la plupart d’entre eux n’a même pas été ébauchée.

3° Les articles sur les principaux canonistes, comprenant des notes biographiques succinctes, la plupart étant plus connus par leurs œuvres que dans le détail de leur vie, des renseignements biographiques avec les caractéristiques de leur esprit et de leur influence sur l’intelligence et sur la formation du droit ou de la doctrine.

La publication du Code n’arrêtera pas la vie de l'Église, mais celle grande œuvre fixe l’ensemble d’une discipline pour plusieurs générations, et les inévitables retouches partielles que la législation ecclésiastique pourra subir n’auront qu’une importance minime dans l’ensemble de nos lois.

Dans notre intention et sans pouvoir fixer prématurément des limites infranchissables, on s’efforcera de se tenir à un maximum voisin d’une trentaine de fascicules qui paraîtront à des dates aussi rapprochées que le permettront les circonstances et les collaborateurs.