Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 9.2.djvu/536

Cette page n’a pas encore été corrigée

M III N

M VRIN uim

2478

Marinas. Et eum nolærit aimai iad eum iisqui aliéna

stntiebant et qum ipae eorom tua ma/estait tynodice

rt et annuUart ae irrita reddere. />r » /> triginta diebus cancre fuit detentus. Cf. HefeleLeclercq, Histoire des conciles, t. rva, p. 514, n. 4. Qu’elle.ùt « té l.i suite des râcheux souvenirs de 870, ou bien de Ihvpothétique légation de Marin à ConstanUnople en 880. l’attitude « -lu baslleus ù l'égard du pape, n’amena pas une rupture définitive et formelle avec Rome. C’est ce qui ressort de cette même lettre d’Etienne Marin 1° eut aussi à trancher une

discussion entre les archevêques de Reims et de Sens pour l.i possession d’un monastère récemment fondé. Jaflé, n

v, .., r pontificalls, êdit. Duchesne, t. ii,

i> jji. latTc. R testa pontiI. rom., i. i, p. 425-426 ; Watterli-li. Pmlifleum roman, oitsr, t. r, p. 29, 650.

tvxi-x 1. Duchesne, Le* premier » f « "'/'- « l Etat

nmattfleal, Paris. 1898, p. i h-i 15 ; J. Hergenrother, Phallus,

t. n. p. 657 sq.

I Amwn.

2 MARIN II, pape d’octobre 942 a mai 946. On sait fort peu de choses sur sa personne et sonpontllicat Successeur d’Etienne VIII, il est relégué comme lui aux afialres strictement ecclésiastiques par Albéric, prince des Romains depuis 932. Un texte cité par Baronius lui rend l’hommage suivant : Omissis insanabilibus tumultibus bellicis, totum setradidil adeomponendam Ecdesiam tam in dtri uuum in monachoram re/ormatione et in baailicarum restauratione et cura ptmperum. Annal, ecel., an. 943. C’est d’ailleurs ce que l’on conclura des diverses bulles délivrées durant son pontificat. Voire n particulier celle qui défend contre l'évéque de Capoue les droits d’exemption du MontCassin. Jaflé, n. 3628. Le pape Agapet Il successeur de Marin fait mention d’une lettre de celui-ci rétablissant le titulaire de l’archevêché de Mayence dans la lité et l’office de vicaire apostolique pour la (.ermanie et la Gaule, office et dignité qui avaient été concédés autrefois a saint ISoniface. Jaflé, n. 3631, cf. lans /'. /… t. cxxxiii, col. 91 1.

.lafté. Reæsta, t. i, p. 458-459 ; Wattertch, Vite pontif. rom.. 1. 1, p. 34, 671 K. mav.

3 MARIN Jean, -l la Compagnie de Jésus (1654 172 ;, , n (diocèse de Calahorra, en Bspa il entra dans la Compagnie en 1671, enseigna is l.i théologie à Aleala. et mourut a Madrid le Il a laissé une œuvre théologique fort considérable, publiée d’abord par traites séparés : De bus humanis, Aleala, 1705 ; De libéra arbitrio, 1 706 ; De bonilate et malitia, 1707 ; De put De justifications, 17n7 : De oisione et

beaiUudine, 1707 ; De fidedioina, en deux parties. L708, itutr. 1709 ; De incarnatione, 171" : ieniia Dei, en deux parties. 171". 171 1 : De oolun711 : De angelis, Madrid. 1711 : De prxdestinaiione, 1 7 11 : 1711 ; De sacramento pœnilentix,

en deux parties, 1712 : De Trinitate, 1712 : De venerabili eucharistie tacramenio, 1712 : De sacramentis, 1711 : De 1713 : De malrimonio, en cinq vol., 171 l1715. Chacun de ces volumes ln-12 comprend de 150 n jugera par la de l’ampleur d’une œuvre qui embrasse une grande partie de la et que l’on ne saurait mieux comparer qu’a celle de notre Tournely. Ces divers trailé, ont été réunis en. vol. in-fol. : K. /'. Joannis Marin Oconensis, S../… theologisi tpecutatiam et moralis tomi 1res. Venise, édit., I748 ; 3e édit. 1760. Dénoncée en 1726 iorrible « relâchements. l'œuvre du Marin fut mise a l’Index par décrets des 5 juillet - et 19 juillet 172 ! » : le censure romaine y aurait relevé plus de 11" propositions condamnables. — Le

p. Marin a aussi compose, a l’usage de son auguste pénitent, le Prince des Asturies, le futur Charles III, un traite intitule Principe catholtco, 2 vol. ln-8°, Madrid, 1721 ».

Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, t., col. 579-582 ; Hurter, rVomencfator, 3' dit., t. iv, coU016.

! mw.

    1. MARIN Michel Ange##


4. MARIN Michel Ange, de l’ordre des minimes. écrivain ascétique et prédicateur, né a Marseille le

23 décembre 1697, mort à Avignon, le 3 avril > Fécond écrivain, il a multiplié les ouvrages d'édlfl cation, auxquels il a souvent donne, comme l’avait fait Camus, évêque de Belley, la forme de roman : Virginie ou la vierge chrétienne, Agnès de Saint Amout ou la fervente novice, etc. etc. Retenons au moins, en un genre plus sérieux : Vies des Pères des déserts

d’Orient arec leur doctrine spirituelle et leur discipline monastique, 3 vol. in-i". ou 9 vol. ln-12, Avignon, 1761-1764 ; réimprime a Lyon, 1824, - » vol. ln-8" ; edit. abrégée en : i vol. ln-12, Lyon, 1825. <>n a publié

après la mort de l’auteur des Lettres ascétiques et ma rates, 2 vol. in-12, Avignon, 1763, précédées de l’i historique de l’auteur.

Quérard, / a France littéraire, t. v, donne une liste complète des divers ouvrages avec leurs multiples éditions ; Hœfer, IvouweHe biographie tènerale, t. xwiu. col. 771. 7, 2.

É. Amwn. 1. MARINARIO Antoine, théologien carme italien du xr siècle. Né à Grottaglie, diocèse

d’Otrante, il prit l’habit des carmes au couvent de sa ville natale. Il enseigna la théologie a Venise d’abord puis à Rome et à Naples. Doué des dons de la nature, entre autres d’une mémoire extraordinaire, il se lit distinguer par sa grande science, son talent oratoire sa prudence consommée et sa vertu remarquable. Il gouverna sa province d’Apulie, comme provincial, pendant plus de trente ans : en effet, dès 1539 il assista comme provincial et comme délinitcur au chapitre général ; les chapitres généraux suivants le confirmèrent dans la même charge, jusqu'à ce qu’enfin luimême s’en démit en 1568. En 1548 il fut élu procureur général de l’ordre par le chapitre général de Venise. En 1542 il fonda le couvent des carmes à Mari, el de 1548-1558 il v fut le prédicateur de l’ex-reine de Pologne, BonaSforzatf L7nov. 1558), qui s'étail retirée à Mari après la mort de son époux le roi Sigismond ['. dit le Vieux. Enfin il mourut en sa ville natale de (.ml taglie le. Il mars I570e « y fut enterré en l'églie de son ordre. Marinario assista aussi au concile de Trente, ou il fut assez apprécié et ou il prononça deux discours qu’on retrouve dans les diverses éditions des Actes concile, entre autres dans Le Plat, t. i. p. 23-32 ; 134-143. I.e premier discours fut prononcé le iv dimanche de l’avent, 20 décembre 1515, et traite de l’insuffisance de la loi de Moïse et de la nécessité delà f..i dans le Christ. I.e second, sur la néce site desbonnes œuvres, hfut le i' dimanche de carême de 1546 ; Labbe et Cossart cependant le rapportent au iv dimanche du carême de l’an 1517. Fia l’aolo Sarpi (sous le pseudonyme de Pietro Soave) dans son Historia concilii Tridentini, 1. II. éd. 1622, p. 170, 171, 200, 201, 22". 221. 225. 226, 233, 236, 269, lui attribue plusieurs' autres discours et lui Impute plu i trines voisines des erreur ntes. Mais ces divers

discours ne s, - trouvent ni dans le. Actes du concile .nie. ni chez les autres historiens, qui tous d< fendent la catholicité de Marinario, surtout le cardinal Sforza Pallavicini. Ce dernier qualifie de m les dires de Sarpi tant au sujet du carme Marinario qui

du franciscain Lundi car, dit-il dans sa Vera concilii Tridentini historia, part. I. I. VI, c. a, n. 1 L éd. 1670, t. i. p. 580, je ne trouve rien de tout cela m dans les Actes ni lans les lettres des légats au cardinal Far-