M Mil. ; i :. OPPOSITIONS - IENTIFIQUES LA DOCTRINE
du Verbe, s’unit i la natore humaine, et Ils Invoquant
le symbolisme du mariage ; d’autres que '* Seigneur en
Il fiant p ; ir sa présence les noces de Cana, éleva
tr.it à la dignité de sacrement : il en est qui assl
gnent pour origine au mariage chrétien le rétablisse
ment par lésus-Christ des lois primitives de l’unité
l’indissolubilité. Matth., six.." 10 ; enfin, plu ne veulent voir dans les paroles du Christ
qu’une préparation a l’institution méditée celle ci ne
rail faite qu’après la résurrection « lu Seigneur,
pendant les quarante jourdurant lesquels il apparut
plusieurs fois aux pdtrvs, et les entretint des m>s du royaume des deux. Quant à la promulgation
du nouveau sacrement, le Christ s’en serait remis au
ministère de saint Paul. I Cor., vii, l 17. J. Souben,
-tir théologie dogmatique, t. vin b. Les sacrements,
Sur le mode de l’institution, plusieurs opinions ont iroposées qui sirattachent trop intimement à la tbèse générale de l’institution des sacrements pour que l’on puisse les discuter utilement ici. Plusieurs théologiens, appliquant a l’histoire du mariage la conception Dewmanienne du développement, se demandent si Jésus-Christ n’aurait pas institué quelques sacrements a l'état implicite ? Ne se serait-il pas contenté d’imposer les principes essentiels, desquels, après un loppement plus ou inoins I.mil ;. seraient sortis les ment s pleinement constitués"? Pourrat, "/). cif., p. '.27. :. Sauf le baptême et l’eucharistie, les sacrements n’auraient pas été donnes a l'Église par le Sauveur pleinement constitues. Seuls, les principes essentiel ! du mariage, par exemple, auraient été poses : l’EspritSaint en aurait peu à peu. selon les besoins de l'Église grandissante, dévoile toutes les richesses. Cette théorie de l’institution immédiate mais implicite du mariage adoptée par Koch, danTheologischt Quartalschri/t. 1912, p. I 16 sq.
I opinion d’après laquelle le mariage n’aurait été considère que tardivement comme un sacrement de la Loi Nouvelle a été condamnée parle décret Lamentabili :
M. Matriniontum non potuit évadera Meramentum
- nisi s, rius in Koelesia ; siquideiii. ut inatrimonium pro sacranirnto hsiberctur. i it ut
lard plena doctrine de gratia et saoramentis tbeologica expHcatlo.
N. ">i. Le mariage n’a pu devenir sacrement de la Loi
nouvelle que par l’action tar<lie de l'Église ; car, pour « pie le mariage fut considéré comme sacrement, il était
-aire que la théologie
eut complètement développé la doctrine de la grâce et des battements.
L’opinion qui srmlile aujourd’hui dominante est
que le progrès qui se manifeste dans la doctrine du
mariage est le résultat d’une Intelligence plus parfaite
fésus-Christ Connaissance plus expli t non point institution plus explicite.
L’opposition aux doctrines traditionnelles fonder
sur 1rs scienrrs. Le conflit entre la loi de l'Église et
lis du siècle a été aggravé au courdu siècle
dernier par un conflit spéculatif, entre les sciences
M plutôt les conclusions d’un certain nombre de
nts et la théolof
D’abord, les sciences qui, depuis l’humanisme,
ent a demi-sécularisées, l’exégèse et la philo . devinrent généralement, entre les mains des
lalqui hostiles a leur ancienne maltresse, la
théoli il besoin de rappeler que tous les
textes scripturaires relatifs au mariage ont été soumis
ïamen général qui n'épargne aucun fragmenl
Livres saints ? Il n’entre point dans notre plan île
opinions émi ses sur chacun
d’entre eux et des réponses atholiques.
Cette besogne l’imposerail eependanl a l’historien
de la théologie du mariage au nx 1 siècle. Le seul chapitre u de la première aux Corinthiens lui tour
nirait le sujet d’un longue dissertation qui < terminerait actuellement par l’examen de conjectures toutes
récentes et hv pererit iques sur la rédaction de cette
epitre et l’origine du fragment relatif au mariage. Cf. Annuaire de V École pratique des Hautes Études, -cet ion des Sciences religieuses, 1926 -7, p. 86. si la critique, Jadis respectueuse, est devenue dans
bien des cas Indifférente ou agressive, cela lient a la disposition générale de l’esprit moderne, qui se
traduit notamment dans la philosophie, les détails de l’enseignement des philosophes contemporains sur le
mariage qui. certes, mériteraient examen, offrenl moins d’intérêt pour l’histoire de la théologie qui prit général qui les anime, un esprit d’hostilité aux définies, Immuables. La plupart considèrent les lois du mariage comme toutes relatives, i-'.i même ceux qui voudraient les affermir leur assi^ncni dei hases bien fragiles. Un philosophe foncièrement ai lâche aux principes de la famille tels que hs a posés le christianisme, Auguste Comte, substitue, dans sa théorie du mariage aux assises du dogme catholique les fondements nouveaux que lui fournissent la psychologie positive et la statique sociale. !.. I
Bruni, /-" philosophie d’Auguste Comte, Paris, 1913, p. 289-293 ; les philosophes ci les juristes qui restau relit la notion du droit naturel sont trop souvent portés à lui attribuer un contenu variable. Nous verrons que les catholiques ont réagi avec force contre ces dispositions qui les alarment.
L’exégèse scripturaireet la philosophie, dont nous ne faisons que signaler le rôle, sont desciences ancienne-. qui ont seulement changé d’esprit. Au xixe siècle,
des sciences nouvelles sont apparues don ! l’esprit
nesi point, en apparence, si menaçant pour les vérités traditionnelles et qui. cependant, devaient leur opposer parfois des contradictions rudes il pratiquement efficaces. Les sciences historiques, d’une part, ont entrepris l'étude des primitifs, les sciences économiques et l’hygiène, l'étude du développement de la population. Les premières étaient donc amenées à prendre parti sur les origines du mariage, les secondes, sur la morale sexuelle. El ainsi, après la doctrine du contrat-sacrement, c’est la doctrine catholique de l’institution divine du mariage et de l'état conjugal qui se trouvait mise à l'épreuve.
1. L'étude des non-civilisés ri In question des caractères primili/s du mariage. Vers le milieu du xix* siècle, les vues sur l'état primitif de l’homme qui étaient depuis l’antiquité l’apanage des poêles et des philosophes ont pris un caractère rigoureusement scientifique. Certains savants ont énoncé cette conclusion que le mariage est une institution tardive, que la société conjugale n’existe point dans les civilisations primitives. La théorie de la promiscuité originelle, du défaut de règle touchant le rapports sexuels chez les primitifs, professée par tous les évolutionnistes, a ete exposée systématiquement dans un ouvrage célèbre de J. Hachofen. Dos Mutterrecht, stuttgard. 1861. L. H, Morgan, Ancieni Societu, 1877, lui donna plus d’ampleur, et de nombreus observateurs réunirent des faitqui semblaient la corroborer. Voir notamment Giraud-Teulon, Les origines du mariage et </- hi famille, Paris, 1884. Cette théorie prit une importance politique pratique, deplus redoutables, le jour on les socialistes l’utilisèrent, notamment l'.ebei. Die l "m und der Sozialismus, 1883, et F. Engels, Der Ursprung der Familte und dm Staats, dis Privattigenthums, 1884.
La théorie évolutionniste repose sur une certaine notion de l'état primitif de l’homme, animal dominé pal l’Instinct sexuel, incapable de la fixité el de In