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M U, l

DÉFINITIONS ET COND IMNATIONS PONTI1 ICAL1 2278

m non. de la liberté de conscience et des cultes. La titution appelle le mariage un contrai dvj et daprès ce texte que je raisonne. Ses bases tiennent uniquement au droit civil et naturel et.1 faut bien se garder de confondre le contrat et le sacrement U mariage nest donc qu’un contrat civil ; et st un contrat, c’est à la puissance séculière ù en r les formes. Monittur universel du 1° février l a roniu.lv de Mura.rc est colle du mariage anciens gallicans donnaient pour matière au nent le contrat, les replions les plus hardis raiut du contrat un préliminaire du sacrement : avec les pl.iloM.plu-. Kdéputés de la Législative en viennent.. Ignorer le sacrement : le mariage n est qu un

S voir dans le mariage qu’un contrat civil, Celait a admettre la dissolubilité : Le divorce est une conséquence logique de la théorie qui considère e mariage comme contrai civil… Étant un contrat, le mariage peut se dissoudre. Ce que la volonté a crée. la volonté peut le détruire. P. Sagnac, La législation civiU.lt la Révolution, Paris, 1898. p. 284. Ces mots résument les discours prononces au cours de la discussion de la loi de 1792. Les idées libérales ont produit en 1792, leurs naturelles conséquences.

là Justification « les principes révolutionnaires lut proposée, en dehors des Assemblées, par divers auteurs, notamment Agier, Du mariage dans ses rapports avec l, i religion et les lois nouvelles de la France, 1801. Les brochures >ur le divorce sont analysées par O. Martin.

op. cil-, …

m seulement, les gouvernements et leurs légistes

^insurgeaient contre la tradition, mais l’anarchie lit l'Église. Joseph II y avait trouve des eo.n. In Italie, l'évéque de Pistoie, Scipion de Ricci, professe les idées régaliennes. Le synode diocésain de Pistoie, en 1786, prie le grand-duc Léopold de décider d’autorité sur tout ce qui concerne le contrat de niarime et les empêchements. De Porter, Vie de Scipion , te~ Ricci. Bruxelles, 1825, t. ii, p. 117-123. Sur la pénétration en Franc* des idées de Hicei. cl. N. Rodolico, Gli amicie i tempi di Scipion, - dei Ricci, 1 lorence, 1920 p 110. Dans le royaume de Naples, en 1788, le considérant que les causes matrimoniales sont de sa compétence, fait Juger en appel la fameuse affaire Maddaloni, par l'évéque de Motula, délégué royal, dont l’archevêque de Naples entérina la sentence Les métropolitains de l’Empire germanique taisaient, a Enis, bon marché du droit de dispense du Samt-Siege (1789). En France, le clergé constitutionnel malgré quelques résistances vite réprimées par l'ÉUt en 17'.'2. P. de la Gorce. Histoire religieuse de ha Révolution française, t. iii, 1919, p. 34 sq. ( accepta et parfois encouragea les reformes matrimoniales. Le Concile national du 21 novembre 1797 reconnaît le droit exclusif de l'État de régler la forme et les conditions du mariage. L'Église gallicane, dit l’article 1° <lu décret sur le mariage, ne reconnaît pour mariages nues que ceux qui ont été contractés suivant les b.is civiles. Journal du Concile, p. 162-164.

J L. s définitions et les condamnations pontificales. — Ce mouvement de législation et d’opinion décida la papauté a intervenir. Autant elle s'était montrée indulgente pour les controversistes, dans : e temp querelles spéculatives, autant elle se montra ferme contre les États novateurs, sa grande activité date . :, virons de l’année 17.su. et n a cessé de se développer jusqu'à nos jours.

La résistance aux entreprise, de Joseph II lut une des grandes préoccupations de Pie VI. Dans l’affaire des dispenses, l'épiscopal de l’Empire avait réserve les droits de la papauté. Mais l’archevêque de Trêves, donl l’exemple devait être suivi par les évoques I

demanda la faculté générale de dispenser, ce qui fut

pour Pie vi l’occasion de réfuter les prétentions de l’empereur et de rappeler que l'Église seule a le pouvoir de i.ver.les empêchements dirimants. Rosko X, I11N. t, . p 169, mon. 67. Quelques mois pins tard, dans les conversations de Vienne, il renouvela ses déclarations, Ibid., p. 173, mon. 69. n devall encore les amplifier dans sa lettre du r I 78" a

chevêque de Cologne, ibid., p. 259, mon. 90, et dans sa répons, - du il novembre ans métropolitains de l’Empire. Ibid., p. 268, mon. 91. Dans une lettre du il juillet 1789, il précisait la nature du contrat de

mariage.

l a juridiction de l'Église en matière matrimoniale Pie ' 1 la défendit dans l’affaire de Naples. ibid., p ht mon. 134-136. Et les cireurs du synode de Pistoie sur les droits de l'Étal turent condamnées dans la célèbre bulle Auctorem fidei, du 28 avril 1794, ibid., p ni mon. 133, et Denzinger-Bannwart, Enchiridion ii, 1558-1560. Enfin en 1791 et 1793, Il donna au clergé français les instructions que rendait urgentes la législation révolutionnaire. Roskovâny, t. r, p. 133, mon. 138., .

Défendre la compétence des juridictions ecclésiastiques tel lut le but de plusieurs lettres des papes dans la première moitié du xix » siècle, principalement de Pie VII Ibid., p. 154, mon. 141-144. L’instruction au nome en Pologne résume la condition du mariage chrétien. Ibid., p. 170. mon. l 15. Léon XII, Pie III, Grégoire XVI rappelèrent aussi, à maintes reprises, les droits de l'Église Ibid., mon. 151, 152, 154, 160, 161,

163.

Jusqu’alors, les papes oui combattu les conséquences des doctrines subversives du mariage chrétien Pie IX porta la condamnation au centre même des erreurs modernes. Dans sa lettre Ad apostoliCK, du 22 août 1851, qui condamne les opinions de.1. Nuytz, et dans son allocution du 27 septembre 1852, il s'élève contre la distinction du contrat et du.sacrement, ibid., p 545 et 5 17, mon. 176 et 178. Le Syllabus. § 8, n. 6571 énumère toutes les erreurs modernes relatives au mariage ibid., p. 555, mon. 187. Pendant tout le pontificat de Pie IX, la lutte fut vive dans les Ltats italiens, autour des projets de lois sur le mariage. Le pape intervint à plusieurs reprises.

Toute la doctrine du mariage chrétien a été mise en lumière par Léon XIII qui, depuis l’année de son avènement (encyclique Inscrutubili du 21 avril 1878), jusqu'à ses derniers jours, a maintenu les principes traditionnels dans une société où le divorce devient le droit commun. Le plus important de ces documents pontificaux est l’encyclique Arcanum du 10 février

1880.

t contre le modernisme dont les idées suri institution du mariage offensaient la doctrine traditionnelle que Pie X a particulièrement dirigé ses condamnations. Décret Lamentabili, du 4 juillet 1907,

"'l-'n même temps que la papauté, l'épiscopal.les diverses nations soutenait dans des conciles, dans des

lettres la doctrine traditionnelle de l'Église. On I

vera la plupart des textes intéressants.1 in le recueil de Roskovâny. Nous ne pouvons analyser ici masse considérable de documents ni m déci dons des Congrégations romaines. Pour la pét antérieure aux -landes définitions pontifie sont particulièrement dignes d'étude. Ainsi, dan affaires du joséphisme, les lettres des archevêqu Vienne et de Malin.-.i pleines d’en »

les décisions des synodes provinciaux et dlo, esail.s

, ., , France, pendant les années 1849-1851, marquent

une date danl’histoire de la lutte contre la sation du maria