Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 9.2.djvu/318

Cette page n’a pas encore été corrigée

M VRGOl NIOS

.m SyntæaM de Georges Schularios, p. 1 6, mais le Dialogue qui f.iit suite a cette lettre dans l'édition de Métaxas, p. 7 : >, et qui est attribué pax l'éditeur à

gounios, n’est certainement pas de lui. Ceal cet opuscule de quelques pages qui provoqua, comme noua l’avons dit, » > acerbes critiques de Gabriel Sévère,

âme celles de MéMtlus Pégas, patriarche d’A lexandrle. aux yeux » uces prélats, c’est trahir la vérité que d’essayer d’expliquer favorablement la doctrine latine. Bien que le Saint-Esprit, assure Mar gounios, ne procède que do Père, néanmoins c’est le « .t U Kils, ou ! < Père par le 1 ils. qui le communique aux créatures. I. Sur hi façon dont Dieu

et le mut (huis tes créatures. Imprimé par Hôschel

le même volume que le précédent, p. 1-24, cet opuscule offre un grand Intérêt, car on y trouve nés

tement formulée la doctrine des scolastiques latins sur la volonté divine antécédente et conséquente, — 5. Brevis tractatus de consiliis atque prm i eoangelieis, Venise, 1602. Composé en latin,

it traite fut ensuite traduit en grec par l’auteur

lui-même, et le texte de cette traduction est contenu dans le manuscrit 41s du patriarcat de Jérusalem. Il est dirigé contre ceux qui estiment que le salut est Impossible sans l’accomplissement non seulement

iréceptes, mais encore des conseils évangéliques.

a peu près eh ces termes que Margounios indique le but de sou opuscule dans une lettre à lloschel datée du 6 juillet 1601 ; il s’y est évidemment inspiré du traite analogue de Bellarmin. - - 6. Seolia anaseeuastica ou réfutation des observations faites par Jacques Gretser sur la réponse du patriarche Jérémic II aux docteurs de Tublngue à propos du m> stère de la Sainte-Trinité. Provoquées paria publication à Ingolstadt en 1598 de l’opuscule de Gretser, Disputatio de sacrosanctaTrinitatis mysterio pro more scholie, ces scolies de Margounios furent publiées et réfutées par le même Gretser dans une seconde édition de sa Disputatio de sucrosanctw Trinitatis mysterio, in quo potissimum de processione sancti Spiritus contra Grsecos disseritur, ejusque defensio, dans Jacobi Gretseri opéra omnia, Ratisbonne, 1737, t. ix, p. -18 sq. Fidèle à la doctrine déjà exposée dans ses traités précédents sur la procession du Saint-Esprit, Margounios distingue les deux processions éternelle et temporelle en ces termes, toc. cit., p. 53 E : Ilhim processionem esse ad intra et originis, islam ad extra, et ut ita dicam. dispensatoriam : illam absolute intellectam, hanc, propter aliquid. ad sancti ficandam scilicet creaturam. — 7. Le ma. 1803 du fonds Harley au Hritish Muséum contient un opuscule de Margounios intitulé : 'AvaoxcuJ] tcôv xupitûrépcav ir : L/z'.zr l y.i~ : o> vîjç yevu.év » ; - ~r-. ~' J k&toû èv/s'.piS'.ov dbroXofuxç. C. Dyobouniotés pense pouvoir l’identifier avec les SeoU S y.~i.yj.y.i. Salonique, 1920, t. iv,

p. 422. Noua croyons plutôt qu’il s’agit d’un ouvrage distinct analogue ou identique a la lettre au SaintSynode, dont il sera question plus loin. — 8. Examen des livres de saint Augustin sur la Trinité. Dans ce traité, dont le ms. 63 du patriarcat de Jérusalem contient l’original, Margounios s’occupe spécialement de la procession du Saint-Esprit et essaie d’ajuster sur ce point l’enseignement des Pères grecs et latins.

I. Trois lettres sur la procession du Saint-Esprit. L’une est adressée a Nicolas Stridoni, de l’ordre des

iferi, devenu en 1583 évêque de Mylopotamo, l’autre au franciscain Pierre Davila, le futur évêque de Réthymno, la troisième a Antoine Timoni, médecin chiot » - : écrit » s en latin, elles sont toutes relatives a la procession du Saint-Esprit. La seconde a été ensuite tradui*' tmios lui-même et se

trouve dans VAtho 1°. lieux traité » sur la

idenre, dont l’original se conserve dans le ms. 328

du métochlon du s. mit Sépulcre a Conatantinople ; Margounios, selon son habitude, a du sans doute j mettre largement a contribution le traite analogue de Georges Scholarlos. 11. J étire au saint synode de Constantinople. Écrite en 1592, cette lettre a été publiée par Jean l.aïui. Delicim erudltorum, Florence, 17 10, en grec p. I 123. et en latin p. 312 335. L’auteur n’a pas de peine a se laver des accusations portées contre

sa doctrine sur la procession <iu Saint-Esprit, il prétend que la querelle séculaire entre Latins et Grecs provient d’une simple équivoque ; au fond, les uns et Ks autres avaient a l’origne la même doctrine ; ce sont les théologiens récents qui ont tout embrouillé. Quand les anciens Pères disent du Saint Esprit proeeditex Pâtre, Ils parlent de la procession éternelle ; quand ils disent procedit ex Pâtre Filioque, Ils entendent la procession temporelle, l’effusion sur les créaturcs des dons surnaturels. Malheureusement les modernes n’ont pas compris ou n’ont pas voulu comprende cette distinction, et ont ainsi créé une regrettable confusion.

2° Discours et homélies, — 1. Margounios avait longtemps travaillé à un Recueil de discours tirés des Pères et d’autres ailleurs ecclésiastiques, et il en est soueiit question dans sa correspondance avec lloschel durant les années 1597-1599 ; mais il ne réussit pas à les faire Imprimer. - 2. De ses discours personnels sept ont vu le jour après si mort dans le recueil de Cyrille I.ucar. Contre les jésuites, publié à Constantinople en lt>27 ; les six premiers sont destinés à chacune des six semaines du carême, et le septième, au vendredi saint. — 3. On a encore de lui Deux oraisons funèbres de Mélétios Pégas, patriarche d’Alexandrie, publiées d’après le ms. 449 d’Athènes par Jean A. Papadopoulos, dans r’ExxXrjOiao-T'.xoç Ôàpoç, Alexandrie, t. vii, p. 407-521. — 1. Lue Homélie, prononcée le jour de Pâques 1591 à l’occasion de la réconciliation apparente de l’auteur avec Gabriel Sévère ; elle a été publiée par C. Dyobouniotés, dans rpT^pioç ô ITIaXau.âç, t. iv, p. 166-168 et 209, d’après le n. 1126 d’Athènes. — 5. Oraison funèbre d’Isaïe Pisani, conservée dans le n. 328 du métochion du Saint-Sépulcre à Constantinople. — 6. Deux discours pour la fôte de l’Epiphanie publiés par le même d’après V Atheniensis 1126, t. cit., p. 722-728. — 7. En discours pour la fétide Noël est encore Inédit.

3° Lettres. — La correspondance de Margounios est assez considérable et mériterait d'être recueillie. l"nc partie a été publiée par David Hôschel dans ses éditions de divers opuscules patristiques, dont on trouvera les titres dans É. l.egrand, Bibliographie hellénique… des XV* et XVIe siècles, p. 90-92, 98-100, 101-106, 135, 139, 167, 168, 227 ; une autre partie se trouve dans Jean Lanii, Deliciæ eruditorum, Florence, 17-10, p. 1-61 ; dans les éditions fort nombreuses des Tôttoi ê7riOToXô>v de Théophile Cory dallée ; dans C. Sathas, Bioypacpi.xovaXE8aa".a 7rsplTO’j 7rocTpiàpxou 'Iepeuiou B', Athènes, 1870 ; dans Matthieu Paranikas, Xa66aT'.x' ! x è-'.Œwpirîatç, Constantinople, 1878, p. 3Il sq. ; dans A. Papadopoulos-Kérameus, Mémoires du Syllogue littéraire de Constantinople, t. xvii, ]>. 50 sq. : dans I !. Mystakidès, E'.LoaiTrevT^ETTriplç toû Ka6rrfirroû Ktovcrravrlvou X. KéVrou, Athènes, 1893, p. 160-177 ; dans D. Kambouroglou, Mv7)U.eïoc fîjç laxoputç tûv 'ABtjvSv, Athènes. 1890 ; dans É. Legrand, Bibliographie hellénique… des XV et XVIe siècles passim, et Bibliographie, hellénique du XVI h siècle. t. iv, p. 175 sq. Enfin (.. Dyobouniotés a donné les adresses et l’incipit de 178 lettres à l’aide des mss. suivants, 1126 de l’Université d’Athènes, 79 et loi du Parlement hellénique, 662 de Bucarest, dans la revue rpT)YOplOÇ 6 Wvjy.i.rc. I. cit., p. 781-85, t. V, 1921, p. 269-280, 390 396. Sur le testament de Mar-