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M iu. l UG1 NICOS M UH -AN rOINE

a tous lea chrétiens restés orthodoxes, tant sur le

Marc attaque avec une

, st r, rtlsans de l’union, ceux qu II

appelle déd ilgncusemcr, pare* que, tout

ur rite, Us reconnaissent la primauté

, 1 U | tés définies a Florence.

mtent de soutenir la lutte contre l’union

s des ouvrages rendus publics, Marc la poursuivit non moins d'énergie dans des lettres privées, dont plusieurs nous sont parvenues : 9. /-.' ;

orgiuin Seholarium, qua fn eum inuehttur, quod aliquam eum Latinis concordiam fleri posse exisi

tte lettre assez vive date de l'été ite d'Éphèsc. où Marc s'était rendu après .. » fuite clandestine de la capitale, le 15 mal de cette année-là. elle avait pour but d’arracher Georges Scholarios aux atermoiements qu’il avait manifestés à Florence en proposant à ses compatriotes, plus peutpar politique que par conviction, une union loyale avec les Latins. Mare devait finir par triompher itions de ce personnage, l’un des plus Influents deTépoque. Après avoir riposté avee une ironie taine, Scholarios céda bientôt aux objurgations Marc à qui il succéda dans la lutte contre Home. - 10. Bpistola ad Gtorgium presbgterum Methonensem contra rltus Eeelestm romanm, p. 170-17 1. Dans courte missive adressée à un prêtre de Méthone, qui n’a rien de commun, en dépit des affirmations de Scholarios, Mare raille avee une amère ironie les rites de l'Église romaine, l’emploi ration de la messe, et même mraser la barbe - W.Kpistolaad patriareham ttantinopolUanum, p. 17">. 170. l.e nom du patriarche n’est pas indiqué, mais tout porte à croire qu’il s’açit île Métrophane de Cyzique, élu le l mai 1110. Marc l’engage en termes pressants à confesser | a vraie I se laisser abattre par aucune dis grâce. — 12. Bpistola ad pra-positam monaslerii pedii in monte Atho, p. 177-170. Dans cette lettre écrit, es cuisants déboires éprouvés par son

auteur a Éphèse, Marc exprime le dessein qu’il avait formé d’aller partager la vie des moines de Vatopédi, ..u mont Athos ; mais, arrêté en chemin par les agents impériaux, i' exhorte les destinataires à la résistance au mouvement unioniste. — 13. Epistola ad Theophanem sæerdotem in Eubœa insula, p. 480-482. Il est « le nouveau question dans cette lettre de ce V0 a I* Athos, si malencontreusement interrompu par la réclusion de l’auteur dans l’Ile de I.emnos ; mais, abordant bien Vite le sujet habituel de sa correspondance. Marc s’en prend en termes injurieux au nouveau métropolite d’Athènes, partisan des Latins, et | phane, prêtre de l’Ile d’Kubéc. de ne rien m pour détourner le clergé de communier avec ce prélat mercenaire. La letl tée du 16 juin, probable ment de Mil. ou même de 1 112. mais sûrement pas .le 1440, comme l’ont voulu certains historiens. — i L Epistola mi Theophanem monachum in in^nln / m ^ i héophane d’Imbros

avait ad on mémoire contre l’acte de

Florence en le priant de le faire tenir a l’empereur : Marc lui répond que le mon bien mal choisi.

ire un patriarche favorable au latiévidemment Grégoire le protosyncelle, que

. ; us noires.

e qu’il refusait de renier la signature apposi lui a, | *' l% zique étant mort '. ' de la

mmencement de la

ml a Petra

milieu

I’im ;

d’autres opuscules de Marc ; le litre en a ele biffé à

dessein, ni ils comme elle est tout a tait dans le

des autres compositions de notre fougueux contro crsis[c. nous ne doutons plus qu’elle ne BOil I

ment de bu. et nous regrettons, après examen, de ravoir écartée de notre recueil des œuvras anticon clllalros de Marc d'Éphèse, ou elle aurait dû naturel

lement trouver place. 1.'auteur rappelle d’abord que

le latinisme est comme usyncrétisme de tontes les hérésies parues dans - au cours, ie l’histoire.

En effet, les azymes ne renouvellent iis pas l’hérésie

d’Apollinaire et d’AriuS, et la procession du Saint

Esprit ex ulroque celle de Macédoniusî ici. l’auteur

reproduit textuellement un long passage de la confession de foi qu’il avait composée a Florence, preuve évidente que la lettre est bien de lui. Poursuivant sa grotesque énumération, il affirme que les Latins, par leur doctrine sur le purgatoire, sont origénistes, de même qu’ils sont monophysites et théopaschites par

les rites qu’ils ont empruntés aux Arméniens. Toute la lettre est sur ce ton : Marc a dû l'écrire au sortir .l’une de ces crises d'épilepsie qui l’ont tourmente toute sa vie. - 10. Marri Ephesii morientis oralio ad amicorum cœlum ne nominatim ad Georgium Seholarium. op. ri !., p. 184-491. Cette pièce, .pie l’un des assistants. Théodore ^gallianos, a reproduite de mé moire, nous fait assister aux derniers moments de l’archevêque d'Éphèse. Dans une première partie, Marc déclare en face de la mort ne vouloir à aucun prix de la communion du patriarche on de ses partisans : puis, s’adressant personnellement à Scholarios. il le conjure de recevoir de ses mains défaillantes le drapeau de l’orthodoxie, et de le tenir bien haut, une fois que lui-même aura quitté l’arène. Triste vie. qui s’achève ainsi sur une parole de haine et dans un geste de malédiction I

Joh. Drâseke, Zu Marais Eugenicus von Fphesus, dans Zeitschrifi, ùr Kirchengeschichte, 1891, t. xii, p. 91-116 ; Nie. ECalogeras, Map '. : h Kùyîvixoç Lai Br, <rtrapt’i>v o „., ;, „ :  ;, Athènes, 1893 ; K. Krunibæher. GeschichU drr tnizantinisch.cn LiUeratur, Munich, 1897, p. 115, 1 16- S Pétridès, Le sgnaxaire de Mure d'Éphèse, dans Revue de V Orient chrétien, 1910, t. xv, p. 97-107 ; L. l'élit. Documents relatifs au concile de Florence. I. La question du purgatoire à Ferrare. IL Œuvres anticonciliaires de Mare d'Éphèse, dans ! (. i.rallin, Patrologia orientait*, t. xv, p. 1-170, t. xvii, p. 307-524 ; sur ces deux publications, voir , r Uèsdansle Gregoriamun, Rome, 1922, t.m, p.9-50, t.v, p. 345-368 ; V.Grumel, Marc d'Éphèse. Vie, rcrits, doctrine, dans Bstudis Franciscans, Barcelone, 1925, t. xxxvi, p. 425148 ; L. Petit, Bibliographie des acolouthies grecques, Bruxelles, 1926, p. 136-139 ; Acolouthie de Marc Lunànicos archevêque d'Éphèse, dans Sludi Inzantini, Rome, 1926, t. il

(sous presse).

f L. Petit.

IVIARC-ANTOINE GALIZIO frère mineur

capucin, né à Carpenedolo, bourg du diocèse de M rescia,

octobre 1599, entrait au noviciat au mois d’octobre 1616. Élevé au sacerdoce, il ne tarda pas à être institué lecteur en philosophie, s’attachant, suivant la tradition de sa famille religieuse, à la doctrine de saint Bonaventure. Il ne quitta sa chaire, en 1630, que pour exercer les Omet ions de ministre provincial. Comme tel

istait au, énéral de I650, et le nouveau

ministre le prenait pourconsulteur. En 1637, il était élu

rai et, rentré dans sa province après

quelques année. il se voyait de nouveau placé à sa

1662, i tvons à Romecomme

procureur général, et ensuite il est nomme mil

rai. i.e p, Galizio mourul I 27 juillet 1665,

, 1 avait été

remarqué ; à Rome et nomme consulteur du SaintOffice, il eut, dit on, une pari les sessions qui ni la condamnation des cinq propOte Innocent X, le 31 mai 1653.