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M 11. I. 1

1806

chrétienne, Paris, iTo'.i. roua ces écrits parurent -. « us le voŒ iif l’anonymat, el c’est probablement Maie ville qui |>ul>li.i un Mémoire sur la présente défense de la tradition « m/--, i T ( i * ». en réponse.i la Défense de /(i tradition orale, thèse que l’abbé Glsson, du diocèse de s.irlat, : i.lit soutenue cbei les Jésuites de roulouse.

Quérard, L. / runeelittérain. t.. p. 163 ; Fellcr-Pèrennèi, DiopupMe universelle, t. m. p. 81, 83,

.1. C m ; ki mu.

M ALEVANSKI I sylvestre, théologien russe du siècle, ne U- 9 Janvier 1828, dans le diocèse de Volhynle, morte Kiev, le 12 novembre 1908. Sté pbane Vassilieviteb Malevanskli, qui l""' 1 |i> nom ( ' 1 ' Sylvestre en embrassant la vumonastique, était Bis d’un rare de village du diocèse « . ! ».* Volhynle Ses études terminées au séminaire diocésain, il se maria, et fut placé a la tête d’une paroisse rurale dès 1848. Devenu veul peu de temps après, il entra comme élève a l’Académie ecclésiastique de Kiev, se lit moue en 1856, et resta attaché au service de l’Académie de successivement bachelier (1857-1862), inspecteur (1862-1881), recteui 98) et en

même temps, a partir de 1862, professeur de théologie. En 1883. il fut élevé à la dignité d’archimandrite, et le jo janvier 1885, consacré évêque-vicalre du diocèse de Kiev, lai 1898, Il cessa d'être recteur de l’Académie, mais garda s, m poste d'évêque-vicaire.

Bien que d’une saute délicate et presque toujours malade. Sylvestre fut un travailleur acharné, on administrateur remarquable, un supérieur affable. On fait aussi l'éloge de sa pieté et de sa charité envers les pauvres. Il s’est illustre surtout par son Essai de théologie dogmatique avec exposé historique des dogmes en 5 volumes qui furent publiés à Kiev de 1878 à Ouelques-uns ont eu plusieurs éditions. Comme le titre l’indique, l’ouvrage est un cours de théologie positive rédige d’après les principes de la méthode historique. A la différence de Uacaire Bulgakov, qui aligne un peu a l’aventure ses citations patristiques pour étayer une thèse énoncée d’avance, Sylvestre

le de reconstituer les étapes du développement dogmatique, en suivant l’ordre chronologique. Il ne dépasse guère l'âge d’or de l'époque patristique, et l’on chercherait vainement chez lui l’histoire de la théologie dissidente après Photlus. Cet essai d’histoire des dogmes est d’ailleurs fort incomplet et inégal poulies divers traités. Bien qu’il ne soit pas sans mérite. ..ii est un peu étonne des grands cloues qu’en font les i rivains russes. IK ont cependant raison de le placer au-dessus de Macaire, pour ce qui regarde l’expose la doctrine patristique.

En dehors de cet ouvrage, Sylvestre a publié les études suivantes : i Enseignement sur l'Église dans les trois premiers siècles du christianisme, dissertation présentée en 1873 pour obtenir le titre de maître en théologie ; 2° trois brochures publiées à Kiev, en 1875,

Jigées sous formes de Réponses aux schémas des Vieux Catholiques sur les bonnes (carres, sur la sainte Vierge et sur la procession du Saint-Esprit, ("est un i cho des polémiques soulevées par les fameuses conférences de Bonn (1874-187 ne/ aperçu historique du rationalisme dans ses rapports avec la foi, Kiev.

. 4° Développement historique du panthéisme contemporain comme preuve de sa fausseté, Kiev, 1865 ;

lillile du panthéisme contemporain pour résoudre

la questions fondamentales qui intéressent l’humanité,

Kiev. 1 8 * '. 7. Bien qu’A ne brillât pas par les talents

Sylvestre a laisse aussi quelques sermons.

Th. Titov, L'éoique Sylvestre Maltvansktl, art. nécrolo K"|nc, publié dans le Tsukutunyl Viestntk, organe de I

itique de Pétersbourg, t. i (1906),

1503 ; num.ro de janvier 1909 des irmin

de l’Académie de Kiev, ou l’oa trouvera une série d’articles

sur noire théologien, dont un du même I li. lilo, , -t un

autre de M. Skabailanovitch, L’eu que Sylvestre conunt // matttte, p. 175-201, sur ion cours d< théologie comparé .ila rhéologie dogmatique orthodoxe de Macaire Bulgakov, voir..1. Wedenskii, Comparaison des systèmes théologlquea de Macaire et de rarehtmandrtte Sylvestre, dans les Lectures de lu Société des amateurs de lu cation ecclésiastique, a

de ! e lier, mars et a ni 1866,

l. Juon MALLET Oharlea(1608 1680) naquil a Montdl dier en 1608 ; il lit ses études a l’université de Paris el fut docteur deSorbonne en 1649. Détail chanoine di' Rouen depuis le il août 1649, el François de Eiariay, archevêque de Rouen, dont il avait dé le

précepteur, le choisit comme vicaire général, le 24 mai 1674. Mallct fonda le petit séminaire dont il fut le premier supérieur. Adversaire résolu du Jansénisme,

il attaqua souvent Arnauld. Il mourut à Rouen le 20 août 1680.

Les écrits de Mallct oui pour objet la théologie scripturaire et lurent provoqués par la Version du Souvenu Testament, dite Version de Mous, si chère aux jansénistes. Il faut citer : Examen de quelques passages de ii traduction française du Nouveau Testament, imprimée à Mons, in-1'2. Rouen, 1676. L’ouvrage est divisé en plusieurs recueils, selon la diversité des matières, et il donne les censures qui condamnent cette traduction et l’arrêt de Sa Majesté qui défend de le vendre et de l’imprimer ; une seconde édition, revue, corrigée et augmentée de l’examen de vingt passages et de la réponse au libelle intitulé : Seconde lettre d’un ecclésiastique à une dame de qualité, fut imprimée en 1(577. Mallet critique les traductions de 12 e.) passages se rapportant à la chasteté en général et à la chasteté des évêques, des prêtres, des diacres, au vœu de chasteté, à la virginité de la sainte Vierge, à l’eucharistie, à la prédestination el à la réprobation, à la mort de Jésus-Christ pour tous les hommes, à la grâce et à la liberté, à la justification, à la divinité de Jésus-Christ, à l'Église, à l’intercession des saints, à la douceur et à l’humilité. Arnauld qui avait pris* part a cette traduction du Nouveau Testament entreprit de défendre cette œuvre ; il adressa une Requête au roi pour lui demander la permission de répondre à Mallet ((Envies d' Arnauld, t. vii, p. 54-64 et Lettres d' Arnauld servant d’introduction a son Apologie de la version du Nouveau Testament de Mon s contre le l)'.Mallet. Bibl. Nat., fonds fr. 13.900), et il publia une Nouvelle défense de la traduction du Xouveau Testament imprimée à Mons contre le livre de M. Mallet docteur de Sorbonne et archidiacre de Rouen, où les passai/es qu’il attaque sont justifies, ses calomnies confondues et ses erreurs contre la foi réfutées, in-12, Cologne, l(i ! S2, et il ajouta bientôt la Continuation de la nouvelle défense…, in-12, Cologne, 1582 (Œuvres, t. vu. p. 69-904). Mallet publia

peu après son premier écrit, DU Traité de la lecture de U Écriture sainte en langue vulgaire, In-12, Rouen, 1679 ; contrairement à l’opinion des jansénistes. Mallet déclare qu’on ne doit permettre au peuple cette lecture en langue vulgaire qu’après avoir pris de sages précautions ; en soi, la lecture en langue vulgaire du Nouveau Testament est avantageuse, mais elle présente quelques inconvénients ; il y a des passages dont les ignorants et les esprits mal préparés ou mal disposés peuvent abuser ; il faut donc recourir a la prudence et a la circonspection des pasteurs d'àmes. Des le lô décembre 1679, Arnauld écrivait à Neercassel pour lui demander de dénoncer à Borne le livre de Mallet {Œuvres, t. u. p. ns-71), et il composa lui-même un écrit pour le réfuter, : De la lecture de l’Ecriture sainte contre les paradoxes extravagants et impies de M. Mallet… (Œuvres, I. viii, p. l 254). Il s’appliqua à montrer que les thèses de Mallet sont