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M MMBOURG - M M 15 HOFER

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ins de la Bibliothèque de l’Arsenal, n..'/ ; contient un long extrait de 7 71> pages ayant pour titre : De la puissance de l’Eglise ou Reportât nu Traité historique de M. Xtaimbourg de l'établissement… par M. ( S, docteur en théologie, 1687. il. Enfin, la P. Malinbourg a t tudie deux grands pontificats : Histoire du pontificat de saint Grégoire le Grand, 2 vol. ln-12, Paris. et t. i de la grande édition. Ce n’es ! pas une aphie du pape, mais l’histoire de son pontificat depuis le jour de son élection (Journal des Savants du 18 mars 1686, p. 50-52) : cet ouvrage fut mis a l’Index parmi décret du 26 février 1687. 12. Histoire du pontificat de saint l ton le Grand. 2 vol ln-12, Lyon . et in- 1°. 1687. et t. xiv et dernier de la grande édition.

iMcnaud, Biographie universelle, t. ii, p. 130, 131 ; llo’fer, Nouvelle biographie générale, t. wi. ool. 891-493 ; ird, / i France littéraire, t.. p. 145 ; Moréri, Le grand dictionnaire historique, èdit., de 1759, t. mi, p. 90, 91 ; PeUer-Pérennès, Biographie universelle, t. vin. p. 49, 50 ; Chandonet 1 viamline. Dictionnaire unatenet, historique, critique et bibliographique, .*>' édit. 1810, t. X, p. 51>0-522 ;

dom Calmât, Bibliothèque lorraine, Nancy, 1751, col. 619EUehard et Giraud, Bibliothèque sacrée, t. w. p, 168, SommervogeJ, Bibliothèque de la Compagnie île Jésus, col. 343-356 ; Dictionnaire biographique et bibliographique des prédicateurs français, ln-8. Parti et Lyon, 1824, p. 154, 155 ; Barrai Dictionnaire historique littéraire et critique, 4 t. en f> vol. ln-8 », A binon, 1758-1763, t. m. p. l ! s0-28l> ; Ladvœat, Dictionnaire historique et bibliographique portait/, 3 vol. in-.X'. Parla 1777, t. ii, p. 180, 181 ; Deasessarts, Lei de la France ou Nouveau dictionnaire historique critique et bibliographique de Unis les écrivains morts et piixints jusqu'à la /in du Al'/// siècle, 7 toL ln-12, Paris, . t. iv, p. ->22, 223 ; Lambert, Histoire littéraire du siècle de Louis XI Y, t. i, p. 517-522 : encyclopédie des sciences religieuses (prot.i. t. mm. p. 554-556 ; Protest. Bealencgclopadie, t. Xll, p. 7> »., SO ; Hurler, .Yomeiir/ciliir, 3 édit.. t. lv, col. 3x7 et 51 1-517 ; Kirchenlcxicon, t. viii, col. 506,

Sur 1rs éerlta da P. Malmbourg, voir manuscrit $43 de la bibliothèque de Lyon, / laircissements historiques sur les oui-rages du P. Maimbourg, par le V. Charles de la Coste, récollet.

j. Cabbbybb.


MAIR ou MAJOR John, historien et théologien — Il naquit en 1 169 à Glaghom, prés de North Bcrwick, comté de Haddingt on (Ecosse), commença ses études à Haddington, les continua à Cambridge, mais pass.i bientôt a Paris, 1 193, où il fut inscrit d’abord a Sainte-Barbe, [mis au Collège de Montaigu, auquel il conserva toujours un filial attachement. Maître es arts en 1 196, il enseigna tant à Montaigu qu’au Collège de Navarre, et, dès 1503, publie son premier ouvrage sur la logique. Docteur en théologie en 1505, il continue à résider et à enseigner à Montaigu. mais professe aussi la théologie scolastique au Collège de Sorbonne. Alor.s commence pour lui une période de grande activité littéraire, qui est interrompue, en 1518, par son retour en Hcosse, où il professe quelque temps la philosophie et la théoà l’Université de Glasgow, puis, eu 1522, a Saint-Andrews, où il eut pour élève l’atrik I lamilton et Georges Buchanam. Paris l’attire de nouveau, malgré les offres brillantes que lui fait le cardinal Wol ; >our le retenir au Collège de Christ-ChuTCh d’Oxford qu’il vient de fonder. On le retrouve à Montaigu en 152") : il est alors considéré comme le véritable chef de la philosophie scolastique, « le prince des théologiens de Taris.. Iln 1531, il retourne en Ecosse, à Saint-Andrews qu’il ne quittera plus, et où il continuera pendant quelques années renseignement de la théologie. Il mourut en 1550 : ace moment plusieurs de ses amis et de ses élèves se disposaient a embrasser la lU’formc. Pour lui, s’il a critiqué parfois avec sévérité les abus de l'époque, s’il conseillait de réduire le

nombre des couvents, t’i] professai ! au point de vue

ecclésiastique les théories de (ieison et de d’Ailly, il n’en resta pas moins profondément attaché a la loi de l'Église catholique. Dès les premiers débuts du luthéranisme, il prit nettement position contre l’hère sic et approuva les mesures de repression dirigées contre elle. L’attitude très Ici un de Major lui valut les attaques de son ancien disciple (I. liuehanam.

L'œuvre Imprimée de Major est assez considérable. Elle comprend : 1° Logique il philosophie : Nombreux

opuscules sur la logique dont plusieurs publiés séparément, reunis en un seul volume sous le litre : Introductio in aristoteiteam dialei ticen totamque loi/iram. Lyon, loti. édit. plus sommaire, Paris, 1521 ; Cornmentarlus in Physiea Kristotelts, Paris. i.52(i. — 2° Théologit : l’n volumineux commentaire sur les Sentences, publié eu plusieurs fois, de 1503 i 1519. Parut d’abord In 1 Van » Sentent, eommentarius, Paris. 1509, revu et augmenté en 1516 ; in i<> m et Ilam Sen lent, totidem corninenturii, Paris, 1510 ; une édition augmentée du Comm. in //mu parut en 1519 ; Commentarius in ///mu Sentent., Paris, 1517 De tous les théologiens qui avaient fait Jusqu’alors des Commentaires sur l’ouvrage du Maître îles Sentences, aucun, dit E. du Pin. n’en avait encore fait de si savants ni de si remplis que ceux « pie composa Jean Major, ce qui lui a fait donner à juste titre bien des éloges. » — 3° Écriture sainte. Major fit d’abord paraître, Paris, 1518, une I. itérai is in Mallhœum expositio una cunt I récent is oclo dubiis et di/ficultatibus ad e/us elacidationem admodum conducentibus passim insertis ; un volumineux commentaire des quatre évangiles parut plus tard à Paris, en 1523, sous ce titre : l.urulentæ in quatuor cnanyelia expositiones, disquisitiones et dispulationes contra heertttfOS ; ad calcem lui jus operis quatuor quipstiones : 1° Utrum lex graliæ sit sola veru ' 2* Qua ; sit veritas catholica et quoi sint gradus ejus ' 3* De numéro evangelistarum : 4> De Terræ promissionis situ. Comme le titre l’indique, l'œuvre n’est pas un commentaire irénique ; outre qu’elle se propose de montrer l’accord foncier des évangiles, elle défend les doctrines de l'Église romaine contre les wicle(isles. les hussites et les luthériens. — 4° Histoire. C’est la partie de l'œuvre de Major qui a le plus intéressé les modernes. Dès son premier séjour en l’rance, il avait étudié les origines de l’Ecosse, et rédige la partie principale de son ouvrage intitulé : De historia gentis Scotorum libri sex seu historia majoris liri tannirn, tam Angli ; r qttam Scotisse veterum monimentis roncinnuta : il parut a Paris en 1521 avec une dédicace au roi d 'Hcosse, Jacques V. On a pu dire de cette œuvre qu’elle est la première histoire de l’Ecosse rédigée dans un esprit critique ; elle a été réimprimée à Edimbourg, en 1740, traduite en anglais et publiée a Edimbourg, en 1892.

Launoy, Begii Navarræ ggmnasti Paristensis historia,

p.us ni', I. III, c. xi, dans Opéra, t. tva, i ». 597-599 ; E. <iu Pin, Nouvelle bibliothèque des auteurs ecclésiastiques, t. xiv, luteurs du XVIe siècle, édit. de Mous, 1703, p. 159, i<io ; Pabrielus, Blbliolheca lalina médiat et inflma mtatis,

Hambourg, 1735, t. iv, p. 2 : s3-2 :  ;.s ; il y a une vie de Major, une bibliographie très complète de l’auteur et de ses disciple* dans l'édition anglaise de VllisUnrv de Major. Voir

aussi : Dictionary o/ national biography, t. xxxv, 1893, p.

386-388 ; P. l’erct, L'/ Inculte de théologie de Parts it ses docteurs les plus célèbres, l'.poque moderne, t. il, Paris, 1901,

p. 92-96.

P.. Ajhann.


MAIRHOFER Mathias, jésuite bavarois, né a Landshnt en 1549, entra au noviciat de Rome en I5t17, et en eigna la philosophie et la théologie a l’Université de DHUngen. il mourut le 7 février 1641 à Munich, où pendant plus de vingt ans, il gouverna le collège, tout en se livrant à de vastes travaux de