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    1. LUTHER##


LUTHER. ŒUVRES ET COLLECTIONS DE DOCUMENTS

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Luther dans la Revue de métaphysique et de morale, dans Revue île philosophie, 1919, p. 158-168.

A ce point de vue déjà, la présente étude rendra un grand service ; on pourra impunément en copier les références ; je les ai toutes vérifiées, souvent au prix de plusieurs lieurcs de recherches.

En dehors de ces éditions d’œuvres complètes, il y a encore : (Drews | P. Drews, Disputalionen Dr Martin Luthers, in <len Jahren 1535-1545 an (1er l’niversitiit W’ittenberg gehallen, Gœttingue, 18’.).") ; —.1. Ficker, Luthers Vorlesung liber den Rômerbrieꝟ. 1515-1516, Leipzig, 1908 ; — J. Ficker, Luther 1517 (voir ci-dessus, Œuvres mss. de Luther) ; — H. von Schubert, Luthers Vorlesung ùber den Galaterbrief, Iteidelberg, 1918 (Notes d’un élève prises à des leçons déjà connues : W., t. II, p. 436-618, t. ix, p. 790, 791 ; de peu d’importance) ; — [Thiele ] E. Thiele, Luthers Sprichwôrtersammlung, Weimar, 1900.

Catalogues chronologiques des œuvres de Luther (du 1 er au 3 e, l’amélioration est croissante) :, 1. Kcestlin, G. Kawerau, Martin Luther, 1903, p. 718-727 ; H. Grisar, Luther, t. iii, 1912, p. 932-952 ; G. Kawerau, Luthers Sehriften, Leipzig, 1917, 64 p.

Traductions françaises.

De toutes ces œuvres, la

cinquantième partie au plus a été traduite en français. Les traducteurs ont choisi de petits traités d’édification ou de combat ; souvent leur attention s’est portée sur la même œuvre, qui ainsi a été plusieurs fois traduite. L’énumération complète de ces traductions serait une œuvre d’érudition pure, hors de propos dans ce dictionnaire. Voici les I rincipales, dans l’ordre chronologique où elles ont paru.

Ces traductions se trouvent surtout aux deux bibliothèques protestantes de Paris : à la Faculté de théologie protestante et au siège de la Société de l’histoire du protestantisme fiançais. D’autres, et en assez grand nombre, se trouvent à la Bibl. nationale. Abréviations : T. P., Faculté de Th. prot. ; H. P. F., Société de l’histoire du Pr. franc. ; B. N., Bibl. nationale.

1. De Votis monasticis Martini Lulheri judicium (1521), W., t. viii, p. 564-669, aurait été traduit par Antoine Papilion (1524 ?) et Louis de Berquin (1522-1529). Cf. C. Schmidt, Gérard Roussel, 1825, p. 38 : « Marguerite (de Navarre) avait auprès d’elle Antoine Papilion, latiniste distingué, qui avait traduit pour elle le traité de Luther sur les vœux monastiques. » La France protestante d’Eugène et Emile Haag, t. ii, 1879, p. 433, article Berquin, attribue elle aussi à Louis de Berquin une traduction de ce traité ; mais elle n’en donne aucune preuve.

2. et 3. Parmi les ouvrages saisis chez Berquin en 1523, La France protestante, t. ii, p. 421, cite un traité contenant les raisons ]>ar lesquelles Luther cherche à prouver que tout chrétien est revêtu du sacerdoce, et un traité contenant les raisons pour lesquelles Luther a publiquement jeté au feu les décrétâtes et les autres livres du droit canon. Le premier de ces traités est peut-être l’appel A la noblesse allemande (1520), W., t. vi, p. 404-469 ; le second doit être l’opuscule intitulé : Pourquoi le Dr Martin Luther a brûlé les livres du pape et de ses adeptes (1520), W., t. vii, p. 152-186 ; en allemand et en latin. — Ces deux traductions n’ont sans doute jamais été imprimées ; en tout cas il n’en reste plus rien.

4. Tessaradecas consolatoria pro laborantibus et oneratis (1520), W., t. vi, p. 99-134. — Consolation chrétienne contre les afflictions de ce monde et scrupules de conscience, 96 f., sans nom d’auteur, ni lieu, ni date (IL P. F. : R. 13 452). L’auteur serait Louis de Berquin, l’imprimeur certainement Simon Dubois, la date, 1526-1527. Cf. N. Weiss.BuZZefin de l’histoire du firotestantisme français, 1887, p. 664-670 ; 1888, p. 500-503.

5. Eyn bett buchlin (1522), W., t. x b, p. 301-501. — Le livre de vraye et parfuicte oraison, 152 f., Simon Dubois, 1529. L’auteur serait L. de Berquin. Cf. N. Weiss, Bn/iefi/1.., 1887, p. 669 ; 1888, p. 155-163 ; p. 4 32, note 2 ; p. 500-503 ; W., t. x b, p. 350, 362. — Le Betbùchlein (Petit livre de prières) a eu nombre d’ébauches et de transformations, W., t. x b, p. 331-375. L’édition de Weimar en donne deux formes principales : W., t. vii, p. 194-229 (1520) ; W., t. x b, p. 301-501 (1522). C’est sur l’édition de 1522 que le traducteur doit avoir travaillé. Il y a pris l’exposition du Pater, du Symbole et des dix commandements, et, semble-t-il, plusieurs autres parties encore : l’exposition de la salutation angélique, le choix de cinq psaumes. Les comparaisons de textes que fait M. Weiss, op. cit., 1888, p. 161, n’obligeraient pas à supposer une traduction latine intermédiaire ; mais en Fiance, à cette époque, on ne voit pas qui eût pu traduire

ce petit livre de l’allemand. Je n’ai pas pu me procurer cette traduction.

0. Der kleine Calechismus (1529), W., t. xxx a, p. 2’il339. — Quatre instructions fidèles pour les simples et les rude*. Il f., (Br. Muséum, C, 22. a, 51t. Sans nom d’auteur, ni lieu, ni date, [.’auteur serait François Lambert d’Avignon, l’imprimeur certainement Simon Dubois, la date 1529-1531. L’ouvrage comprend 1 parties ; les deux premières reproduisent le Petit catéchisme de Luther, mais, semble-t-il, sur l’une des deux versions latines de 1529 ; la troisième parait plus originale ; la quatrième donne la traduction française de sept psaumes, tous les psaumes (moins un, le lxxix’-j que Luther avait publiés dans le Betbùchlein (voir aussi N. Weiss, Bulletin…, UlisK. p. 432-439 ; 500-503). Le Petit catéchisme de Luther a été plusieurs autres fois édité en français, généralement dans des traductions plutôt larges, 1838, 1X53, 1854, 1857, etc. Pour le Grand catéchisme, voir, ci-après, n. 18.

7. Wider Ifans Worsl ( Contre Jean la Saucisse) (1 511), W., t. Ll, p. 461-572. — Antithèse de la vraie et faulse Église, exlraicte d’un livre enuoyé au due de Brunsvic, ’.)4 p., s. 1., 1545 (H. P. F., propriété de M. Weiss). Traduction faite sur une traduction latine de 1541 ; cette traduction latine (mais non la française) est mentionnée dans W., t. ut, p. 466.

8. Von den Conciliis und Kirchen (1539), W., t. i., p. 488653. — Tralcté des Conciles et de la vraye Église, nouvellement traduit du latinen /r « ncois, 199 p., in-12. De toutes les traductions mentionnées ici, c’est, si je ne me trompe, la plus étendue. Anonyme [Justus Jonas Laigné], chez Nicolas Barbier et Thomas Courteau, Paris ou Genève ( ?), 1557. (H. P. F. : R. 3. 160 ; B. N. : D ». 9109).

9. Deutung der : wo greulichen Figuren… (1523), W., t. xi, p 357-385. — De deux monstres prodigieux, à savoir, D’un Asne-Pape, qui fut trouvé à Rome en la rivière du Tibre, l’an MCCCCXC.Y I, et d’un Veau-Moine, nay à Friberg en Misne, l’an MDXXVIII (sic). (Genève), Jean Crespin, 1557 (H. P. F. : 1000 ; B. N. : Béserve, D*. 1853) ; voir aussi W., t. xi, p. 365.

10. Annotationes in Ecclesiaslen (1526, publiées en 1532), W., t. xx, p. 1-203. — Le livre de l’Ecclésiaste, autrement dict le Prescheur, familièrement expliqué par M. Luther ; avec deux versions du texte, dont celle qui est en lettre italique est de M. Emanuel Tremel ; etc. (Genève), Jean Crespin, 1557, in-8°, 229 p. et une table. (H. P. F. : Fonds André, 567, 568 ; B. N. : A. 10 058.)

11. Joël prophela, cum commentariis… D. Martini Lulheri (1524), plusieurs éditions ; c’est sur celle de 1547 que la traduction a été faite. W., t. xiii, p. 67-122, ne donne pas cette édition. Elle est dans l’éd. d’Erlangen-Francfort, Exeg. lalina opéra, t. xxv, p. 139-303 ; Der Prophet Jona ausgelegt (1526), W., t. xix, p. 185-251. — Commentaire sur les révélations des prophètes Joël et Jonas, par Martin Luther, (Genève), Jean Crespin, 1558, in-8°, 199 p. ; 131 p. et une table (H. P. F. : Fonds André, 568 ; B. N. : A. 10 057).

12. Von der Freyheyl eynisz Christen menschen ; De libertate christiana (1520, W., t. vii, p. 12-38 ; 49-73 (les deux textes sont de Luther). — Traicté très excellent de la liberté chrestienne, composé par Martin Luther, Genève ( ?), 1561, 96p. ; sur le textelatin (H. P.F. : iL 14 550). Voir N. Weiss, Bulletin…, 1887, p. 666, n. 1 ; 1917, p. 100, n. 4. — F. Kuhn, Le livre de la liberté clirélienne, Paris, s. a. (25 déc. 1878), sur le texte latin ; abbé L. Cristiani, De la liberté du chrétien, Paris, s. d. (1914), sur le texte allemand.

13. Ermahnung zum Frieden auf die zwôlf Artikel der Bauerschaft in Schwaben 1525 (1525), W., t. xviii, p. 291334.— — Epistre de Luther respondant aux peuples de la Souabe rapportée par Sleidan au cinquième livre de ses Commentaires. Ce sont des extraits de l’écrit de Luther : W., t. xviii.p. 299, 34-327. passim. — Cette épître se trouve en appendice à l’ouvrage Traicté de l’obéissance des chrestiens envers leurs magistrats et princes souverains, Paris, 1645, p. 153-106 (B. N. : D. 487). — Traduction plus étendue de l’écrit de Luther, et toutefois non complète, dans les Mémoires de Luther, par Michelet, 1. 1, 1837, p. 163-194 ; reproduite dans Manifeste politique et religieux de Luther, Bruxelles, 1857, 23 p. (IL P. F. : 4 059).

14. l’on der Winkelmesse und Pfaf/eniveihe (Sur la messe borgne et la consécration de la prêtraille) (1533), W., t. xxxviii, p. 171-256). — La conférence du diable avec Luther contre le saint sacrifice de la messe. Ce colloque avec le diable n’est qu’une partie du pamphlet de Luther, W., t. xxxviii, p. 197.18 — 205, 15 ; encore de ce colloque la traduction ne donne-t-elle que des extraits. Elle est de Paul Bruzeau