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LOUAIL — LOUIS DE LA CONCEPTION


418 de I’édit., in-4°, et t. ii, p. 244-254 de l’édit., in-12, et aussi les Nouvelles ecclésiastiques, du 9 juillet 1736, p. 114, 115.

Michaud, Biographie universelle, t. xxv, p. 144 ; Hoeler, Nouvelle biographie générale, t. xxxi, col. 736-738 ; Quérard, La Francs littéraire, t. v, p. 364 ; Moréri, Le grand dictionnaire historique, t. VI, 2e partie, p. 144 ; Feller, Biographie universelle, édit. Pérennès, 1842, t. vii, p. 528 ; Appellants célèbres, de Labelle, in-12, s. 1., 1755, p. 221-225 ; Nécrologe des plus célèbres défenseurs et confesseurs de la vérité, in-12, t. vi, p. 82, 83 ; Desportes, Bibliographie du Maine, in-8°, le Mans, 1844, p. 390, 391 ; Hauréau, Histoire littéraire du Maine, 2e édit., 1876, t. vra, p. 1-11.

J. Carreyke.

    1. LOUANGE##


LOUANGE. — Témoignage d’estime que l’on donne à quelqu’un pour son mérite, ses talents, ses vertus.

1° S’adressant à autrui, la louange peut être, selon les circonstances, bonne ou mauvaise. Si elle est exagérée ou déraisonnable, elle est proprement la flatterie. Voir t. vi, col. 19. La louange, au contraire, comme le fait remarquer saint Thomas, peut avoir pour objet de consoler le prochain, de telle sorte qu’il ne défaille pas dans les tribulations, de lui donner de nouvelles forces pour progresser dans le bien. Et dès lors, si toutes les circonstances sont sauvegardées, la louange se rapportera à la vertu d’amitié ». Ia-IIæ q. cxv, a. 1, ad lnm.

2° Pour ce qui est de se louer soi-même, il faut essentiellement prendre garde de ne pas faire tourner cette louange personnelle à la vaine gloire. Voir t. vi, col. 1429-1431. Mais on peut se louer soi-même innocemment lorsqu’on ne le fait ni par faiblesse, ni par vanité, ni par ambition, mais pour acquérir cette gloire humaine dont la légitimité est prouvée, ibid., col. 1426. Les louanges que l’on se donne personnellement peuvent même avoir pour objet l’utilité du prochain. Il est bon qu’en certaines circonstances celui-ci soit informé de notre vertu pour son salut et son édification.

Voir l’abondante liste d’auteurs signalée à l’art. GLOIRE, col. 1431.

É. Amann.
    1. LOUIS DE BOUVIGNES##


1. LOUIS DE BOUVIGNES, frère mineur capucin, originaire de l’ancienne petite ville de Bouvignes à mi-chemin entre Namur et Dinant, appartenait a une famille Bouille, qui donna trois fils à la religion, le P. Louis et ses deux frères, les PP. Angelin et David, capucins comme lui. Prédicateur et missionnaire zélé, il ravonna jusqu’en Lorraine et remplit diverses fonctions dans sa province wallonne qu’il gouverna trois fois comme provincial. Il mourut à Namur. le 26 janvier 1701. I.e P. Louis publia les ouvrages suivants : Miroir de Vainc chrétienne, lequel sans flalcr fait voir à tout fidèle les obligations <P" lui sont imposées par les commandements de Dieu, et cela par des prédications populaires, qui nous marquent la résolulion îles eus de i -nnseieiiee plus ordinaires. I.e Unit bien l’mule et embelli/ de quantité de belles histoires, dont une partie n’a fias encore esté d nuée au publique, ’.', in-H", Namur. 1673 ; Miroir de lu vanité des femmes mondaines, in-12, ibid., 1675 ; ’(" édition, avec l’ordonnante de s. s. P. le pape Innocent XI, ibid., 1696 ; comme le précédent, ce livre est enrichi de belles ln> loires. qui le font rechercher des collectionneurs : Miroir de l’l’une religieuse lequel fait voir une méthode pour s’acquitter avec mérite des exercices journaliers qui se pratiquent dans les cloîtres et les monastères reformez… Avec des avis de consolation pour les personnes affligées de peines d’esprit, in-H", ibid., 1690 ; seconde édition : augmenté de diverses matières pro fttublrs et singulièrement des avis oui prédicateurs ri aux confesseurs, avec des méditations dévotes tant sur la

Passion que pour les exercices des dix jours et autres, ibid., 1691 ; quatrième édition, augmentée de la moitié par des instructions salutaires pour les personnes de toute sorte de condition, avec douze discours moraux du purgatoire en forme de méditations…, ibid., 1696 ; Le catéchisme des adultes, ou abrégé des devoirs du chrétien. .., contenant une morale conforme aux maximes de l’Évangile et à la doctrine des Pères de l’Église, avec-un bon nombre d’histoires rapportées par des auteurs d’un crédit irréprochable, in-8°, ibid., 1700. Le biographe des capucins attribue encore au P. Louis : Volumen ingens concionum, tam de temporc quam de aliis materiis, en trois volumes, qu’il dit imprimé à Namur, 1676. Un confrère du P de Bouvignes. le P. Chérubin de Grave, a extrait du Miroir de l’âme religieuse et publié en hollandais Meditati’én over liiden van onzen Zaiigmaker Jcsus Christus, in-32, Helmond, 1920.

Bernard de Bologne, Bibliothcca scriplorum ont. fr. min. capuccinorum, Venise, 1747 ; Doyen, Bibliographie namuroise, Namur, 1887, t. i ; Bulletin du bibliophile belge Bruxelles, 1852, t. ix ; Biographie nationale publiée par l’Académie royale de Belgique, article Bouille, Bruxelles, 1868, t. il, p. 799.

P. Edouard d’Alençon.

2. LOUIS DE CASPE (Caspensis) dit aussi de Saragosse, frère mineur capucin de la province d’Aragon, dont il fut supérieur, avait d’abord enseigné la philosophie et la théologie. Il mourut au couvent de sa ville natale, en 1647, à l’âge de soixante et un ans, après quarante-cinq ans de vie religieuse. Le P. Louis avait encore été élu définiteur général de son ordre au chapitre de 1637. Son nom est resté connu par son volumineux ouvrage : Cursus theologicus prsecipuas malerias quæ in scholis tradi et legi soient secundum ordinem D. Thomee amplectens, 2 in-fol., Lyon. 1641, 1643 ; 2e édition, a mendis quw in priori irrepserant expurgata, ibid., 1666. On lui attribue aussi un Cursus integer philosophicus, suivant le même ordre. 2 in-fol., mais il ne paraît pas avoir été publié. et une Apologia in defensionem annalium Zachariæ Boverii, que Bernard de Bologne dit imprimée à Saragosse. 1645. Les archives de sa province conservent un manuscrit des Memorabilia provincia Aragonite.

Bernard de Bologne. Bibliotheca scriptorum ord. min. capuccinorum, Venise, 17 17 ; I lui ter, Somenclator, 3’édit.. t. iii, col. 923.

P. Edouard d’Alençon.

    1. LOUIS DE LA CONCEPTION##


3. LOUIS DE LA CONCEPTION, théo logien portugais (1599-1681). -Né à Avis, dans la province de Transtagana, en 1599, il prononça ses vœux dans l’ordre des trinitaires, a L’âge de di-sept ans. et fréquenta ensuite les cours de l’université de Coïmbre. Il professa la théologie dans plusieurs maisons de son ordre, et mourut à Alcalà de. Henarès en odeur de sainteté (1681).

On a de lui : 1° Examen verilatis theologise moralis per singulares casas atque quæstiones, » ars prima. Madrid. 1655 ; ce volume contient une dissertation intitulée : Pniambula pro immæulala et absipie originalis lobe

peccati beatissimss Dei Genitricis conceptione loin sine quæstione quæstio oratioque prsedictss manifestaliva

verilatis, quam disealeeali filii ordinis SS. Trinitatis

redemptionis caplioorum in cordibus suis, pal ru m ctium in filios successione, retinent ; 2° Examen vrritalis theologise moralis. pars serunda conlinens Ires

tractatus ; duos de opinione probabili ; lerttum de cir cumstanttis peccatorum, Madrid. 1666 ; 3° Para terlia ;

de potestate ret/alanum. Alcahi de Henarès. 1666 ;

i Practtce d, - confurar en que se conlienen exorcismos <i tonjuros. Alcalà, 1673 ; Madrid, 1723.

Intonlo, Bibliotheca htspana nova. Madrid, 1788, i. ii, p, 30 1 Alexandre de la Mère de Dieu, Cronica de loi itscalso »