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JOSEPH (SAINT) — JOSEPH CALOTHETOS


à l’incarnation. Voir Analecta juris pontificii, 1881, p. 185 sq. Sur le culte dû à saint Joseph, voir, dans le même périodique, la dissertation du P. Francesco Maria Cirino, 1893, vol. i, p. 84. Dans un sens exagéré, on lira d’un auteur anonyme, (P. Macabiau), De cultu S. Joseph sponsi Mariæ ac Jesu parentis ampli ficando, Paris-Madrid, 1887.

Pierre d’Ailly, Tractatus de duodecim honoribus S. Joseph, Strasbourg, 1495 ; S. Bernardin de Sienne, Sermo de S. Joseph, Opéra, Lyon, 1650, t. iv ; Bossuet, Premier et Second panégyrique de saint Joseph ; Bucceroni, S. J., Commentarii. .. de S. Joseph, sponso B. M. V., Borne, 1896 ; Dom Calmet, Dissertatio de S. Josepho, S. Mariæ uirginis sponso, Opéra, Venise, 1774, t. vii ; Christophe de Cheffontaines, Sancti Josephi virginitatis catholica defensio, Lyon, 1578 ; Dissertatio historico-scripturistica de S. Josepho, a pluribus PP. Ord. Serv. B. M. V. exarata et defensa, Augsbourg, 1750 ; S. François de Sales, Entretiens spirituels, XIX ; Jean Gerson, Sermo de natiuitate B. M. V. in concilio Constantiensi, anno 1414, habitus ; Isidore Isolani, O. P., Summa de donis S. Joseph, nouv. édit., Borne, 1887 ; Jamar, Theologia S. Joseph, Louvain, 1897 ; Kinane, St Joseph, his life, his virtues, his privilèges, his power, Dublin, 1885 ; P. Macabiau, Primauté de saint Joseph d’après l’épiscopat catholique et la théologie, Paris, 1897 ; Mercier, S. J., Saint Joseph, époux de Marie, d’après l’Écriture et la tradition, Paris, 1895 ; M. Meschler, S. J., Der heilige Joseph in dem Leben Christi und der Kirche, Fribourg.-en-B. ; P. Morales, S. J., In caput I Matthœi, de Christo, sanctissima Virgine Deipara, veroque ejus sponso, Paris, 1869 ; Piccirelli, S. J„ San Giuseppe ncll’ordine présente délia Providenza, Castellamare di Stabia, 1897 ; Sedlmayr, Dissertationes de sancto Josepho, B. M. V.sponso.dans sa Theologia Mariana, Wessobrun, 1758 ; Card. Vives, Summa Josephina, Borne, 1907 (recueil d’écrits inédits ou difficiles à trouver) ; Ch. Sauvé, Saint Joseph intime, Paris, 1920.

La substance de tous ces écrits se retrouve dans le traité, aujourd’hui devenu classique, niais dont toutes les opinions ne s’imposent pas, du B. P. Lépicier, Tractatus de sancto Joseph, Paris, s. d. (1908). Voir également Joseph Benard.S. J., Saint Josephet l’enfance de Marie et de Jésus. Tours, 1920.

A. Michel.

2. JOSEPH ANTOINE DE KAYSERS BERG (Cæsaromontanus), se nommait au siècle François Antoine Hirsinger. Son père exerçait les fonctions de maire ou syndic de sa petite ville. Baptisé le 27 novembre 1705, François Antoine entrait chez les capucins de la province de Suisse, où il faisait profession le 5 avril 1727, sous le nom de Joseph Antoine. Deux ans après, les couvents établis en Alsace étaient, sur un ordre du roi, séparés de la Suisse et érigés en province indépendante. Par son origine notre jeune religieux appartenait à ce nouveau groupement. Il y remplit les fonctions de lecteur en théologie et d’autres charges : en 1755 nous le trouvons gardien de Colmar et en même temps il était définiteur provincial. Le chapitrede 1759 l’appelait au gouvernement delaprovince d’Alsace ; il était réélu en 1765 et 1771 pour le même office. Cette dernière année, le 20 mai, se réunissait à Paris, par ordre de la Commission des réguliers, le chapitre national des capucins de France, dont il était nommé président. Déjà, l’année précédente, il avait été envoyé comme commissaire pour opérer la division de la province de Cologne. Le P. Joseph Antoine mourut à Strasbourg le 5 mars 1777. Il publia les ouvrages suivants : Regel des dritten Ordens der Busse, welche von dem heiligen Franziscus… eingesetz…, Strasbourg, 1742, 1772 ; 3e édit. ibid., 1837 ; Spirilualis decem dierum solitude ) vernans floribus sacrse scriplurx ac SS. Patrum…, in-8°, Strasbourg, 1754. Cette retraite a été récemment traduite en allemand par le P. François de Rudesheim, Zehntagige geislliche Uebungen, Sarrelouis, 1907 ; Cœremoniale ad usum fralrum minorum S. Francisci Capucinorum provinciæ Alsaticæ in-8 ii, Strasbourg, 1755 ; Rubricse missalis romani cum earum expositione, Strasbourg, 1756, rééditées à Avignon, 1820,

DICT. DE THÉOL. CATHOL.

Gand, 1827 ; Theologia moralis omnes succincte comptéetens malerias practicas pro ulilitate confessariorum ac examinandorum in duas partes moralem et sacramentalem divisas, 2 in-8°, Strasbourg, 1767, Augsbourg et Inspruck, 1770, Venise, 1772, Turin, 1836 ; Theologia : universæ pars prima speculaliva dicta, ad usum scholæ, omnes succincte compleclens malerias specu’ativas, 4 in-8° Strasbourg, 1775-1777 : pars secunda polemica dicta…, malerias controversas hujus temporis ac alias in theologia morali dispulabiles continens in duas partes divisas, 3 in-8°, Strasbourg, 1775-1776.

Hurter, Nomenclator, 3e édit., t. v a, col. 233.

P. Edouard d’Alençon.

    1. JOSEPH CALOTHETOS##


3. JOSEPH CALOTHETOS, moine originaire de Chio, qui vivait vers le milieu du xive siècle, en pleine controverse hésychaste, à laquelle il prit une part active aux côtés de Grégoire Palamas, dont il défendit la doctrine avec un acharnement digne d’une meilleure cause. Sauf un court fragment, publié dans le volume très rare de Nicodôme l’Hagiorite, Le Jardin des grâces, in-4°, Venise, 1819, p. 222, ses œuvres sont encore inédites. Nous pouvons les diviser en quatre groupes : 1° Ouvrages de controverse, comprenant : 1. trois traités contre Grégoire Acindynus et sa doctrine sur l’essence divine et la nature de la grâce ; 2. deux traités contre les barlaamites et l’abus qu’ils faisaient de certains textes ; 3. un traité contre Gabras qui avait attaqué Grégoire Palamas ; 4. un traité contre le patriarche Jean Calécas (1334-1347), fauteur des acindynistes. — 2° Lettres : 1. à Sabas, moine et disciple d’Athanase Métaxopoulos, ancien supérieur de Lavra, au mont Athos ; 2. à Grégoire Strabolangaditès, moine de Lavra ; 3. à Nicéphore Métochites, fils de Théodore, le fameux logothète mort en 1332 ;

4. aux moines chypriotes désireux de connaître clairement le point de vue des deux partis opposés ;

5. au hiéromoine Matthieu à Thessalonique. Toutes ces lettres se réfèrent, comme les traités précédents, à la controverse hésychaste. — 3° Exégèse, comprenant deux questions seulement, la première sur la sanctification du septième jour de la semaine, et la seconde sur la parole de l’Évangile relative à la nécessité des scandales. — 4° Hagiographie, comprenant : 1. un éloge de saint Grégoire de Nicomédie ; 2. une vie du patriarche de Constantinople Athanase, différente de celle publiée par H. Delehaye dans les Mélanges d’archéologie et d’histoire de l’École de Rome, 1897, t. xvii, p. 47-71, et par A. Papadopoulos-Kerameus, Deux vies de patriarches œcuméniques du XIVe siècle, les saints Athanase I" et Isidore I er, Saint-Pétersbourg, 1905, p. 1-51 ; 3. un panégyrique de saint André de Crète.

Toutes ces œuvres sont contenues dans un manuscrit, le n. 28, du monastère de Saint-Athanase à Leucasio, province de Calavryta, comprenant 306 feuillets. Voir N. Béis, Byzantinische Zeilschri/l, 1908, t. xvii, p. 86-91. Comme ce manuscrit est du xvme siècle, il a certainement été copié sur un manuscrit semblable conservé au monastère du Pantocrator, au mont Athos, et déjà signalé par Nicodème, op. cit., p. 222. Voir la note de la’E^LXyjaiaat » o}’AXrjôsia, Constantinople, 1884, t. iv, p. 223. Le ms. du Pantocrator, non compris dans le catalogue de Sp. Lampros, porte aujourd’hui le n° 251, et compte 327 feuillets. Il est malheureusement en fort mauvais état, surtout au début, où la moitié tics feuillets a disparu. Au bas du fol. 327 et dernier, une signature, sans doute celle de Calothétos lui-même, aété déchirée. Les divers opuscules s’y succèdent dans le même ordre que dans le ms. de Saint-Athanase, qui n’est évidemment que la copie pure et simple de celui du Pantocrator.

f L. Petit.

VIII. — 49