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LALLEMANT JACQUES-PHILIPPE


in-12, s. 1., 1700. Il y a sept lettres dont quelques-unes sont datées (22, 29 août, 13 septembre, 1 er et 14 octobre ) et dans lesquelles on trouve des documents importants sur cette affaire de Chine qui fit beaucoup de bruit au début du xviii° siècle. Le P. Lallemant a écrit cet ouvrage en faveur du P. Lecomte qui, dans ses Mémoires, avait fait l’éloge de l’esprit religieux et de la moralité des Chinois. — Réponse aux nouveaux écrits de MM. des Missions étrangères contre les jésuites, in-12, s. 1., 1702. — Le P. Quesnel séditieux dans ses réflexions sur le Nouveau Testament, in-12, Bruxelles, 1704. — Jansénius condamné par l’Église, par lui-même et ses défenseurs et par saint Augustin, in-12, Bruxelles, 1705 ; cet écrit est attribué parfois, mais à tort, à Hilaire Dumas. C’est l’histoire abrégée de tous les jugements de l’Église contre la doctrine de Jansénius jusqu’à l’affaire du Cas de conscience, en 1705. L’auteur affirme que les cinq propositions se trouvent dans VAugustinus et que les disciples de Jansénius sont en contradiction flagrante avec saint Augustin. (Mémoires de Trévoux, juillet 1705, p. 1199-1204). — Le véritable esprit des nouveaux disciples de S. Augustin. Lettres d’un abbé licencié de Sorbonne à un vicaire général d’un diocèse des Pays-Bas, 3 vol., in-12, Bruxelles, 1706 ; nouv. éd. augmentée de quelques lettres, 3 vol., in-12, Bruxelles, 1706 ; 2e édit., augmentée, 4 vol. in-12, Bruxelles, 1709. Le quatrième volume a pour titre : Suite du véritable esprit des nouveaux disciples de S. Augustin ; lettres d’un abbé licencié de Sorbonne à M. le théologal de **… Le Fr. Van Hier en a fait une traduction en flamand et le P. Charles de Porzia l’a traduit en italien : // vero spirito dei discepoli di S. Agostino, 2 vol., in-8°, Venezia, 1802. Les Mémoires de Trévoux, octobre 1706, p. 1671-1685, font l’éloge de cet ouvrage qu’un autre journal, La clef du cabinet, septembre 1707, p. 216, compare aux Lettres provinciales. « L’auteur introduit les jansénistes sur la scène, leur fait dire tout ce qu’il veut, comme M. Pascal faisait dire tout ce qu’il voulait aux jésuites qu’il faisait parler dans ses ouvrages. » M. Albert le Boy, La France et Rome de 1700 à 17 là, p. 296-297, dit avec raison que cet écrit « préparait la condamnation des Réflexions morales ». — Le P. Quesnel séditieux et hérétique dans ses Réflexions morales sur le Nouveau Testament, in-12, s. 1., 1707. — Histoire des contestations sur la Diplomatique avec l’analyse de cet ouvrage composé par le R. P. Mabillon, in-12, Paris, 1708 ; 2e édit., in-8°, Naples, 1767. L’ouvrage contient huit lettres qui sont des comptes rendus supposés d’entretiens tenus sur la Diplomatique chez un président ; un abbé se déclare pour le P. Mabillon et un conseiller pour le P. Germon, jésuite. L’auteur des Lettres ne veut pas assumer le rôle d’avocat général qui, dit-il, ordinairement mécontente tous les partis. Mémoires de Trévoux, janvier 1709, p. 70-88, et Journal des savants 1709, p. 752-763.

Les Psaumes de David en latin et en français, ou le sens propre et littéral des Psaumes de David, exposé brièvement dans une interprétation suivie, avec le sujet de chaque psaume, in-12, Paris, 1708 ; 2e édit., 1709. — Le sens propre et littéral des Psaumes de David, exposé brièvement dans une interprétation suivie avec le sujet de chaque psaume, dédiée à la reine d’Angleterre, in-12, Paris, 1708. Il y a eu diverses éditions revues et corrigées en 1712, 1728, 1733, 1772, 1773, 1774, jusqu’en 1860, publiées à Paris, Bruxelles, Lyon, Lille ; des traductions allemandes en 1738 et 1780 et des traductions espagnoles publiées à Madrid en 1786, 1796, 1802 et 1806. Cet ouvrage, approuvé par plusieurs évêques, « est très clair et a tous les avantages d’une paraphrase et d’un long commentaire sans presque rien ajouter au texte. » Mémoires de Trévoux, mai 1708, p. 870-876 et janvier 1709, p. 183-184, et

Journal des savants, 12 mars 1708, p. 155-157. Les Mémoires de Trévoux du mois d’août 1708, p. 179-186, attribuent au P. Lallemant un écrit qui a pour titre : Nouvelle interprétation des Psaumes avec le texte latin à côté et des réflexions courtes et touchantes, par P. L. D. G., prêtre régulier, 2 vol. in-12, Paris, 1717. C’est une simple traduction des psaumes, accompagnée de quelques courtes réflexions morales. — Réflexions morales avec des notes sur le Nouveau Testament traduit en français avec le texte latin à côté et la concorde des quatre évangélisles, à l’usage de divers diocèses, 4 vol., in-12, Paris, 1713. C’est un commentaire littéral et moral du texte de la Vulgate, afin d’édifier les lecteurs. Mémoires de Trévoux, de mars 1714, p. 411-420, et Journal des savants, 1714, p. 3-7. — Réflexions morales avec des notes sur les Actes des apôtres, traduits en français, sur l’Épître de saint Paul aux Romains, sur les Épitres de saint Paul aux Corinthiens, 3 vol., in-12, Paris, 1716. Voir Journal des Savants, du 27 avril 1716, p. 257-263. Cinq volumes furent ajoutés en 1725. L’auteur veut édifier et apprendre à méditer. Mémoires de Trévoux, de janvier 1716, p. 97-102. Cet écrit, dont le but était de combattre et de remplacer l’ouvrage de Quesnel qui portait le même titre, eut de nombreuses éditions, 6 vol. in-12, Paris, 1740 ; 12 vol., in-12, Liège, 1793 ; 5 vol., in-12, Lille, 1838… Voir aussi : L’esprit du P. Lallemant, extrait des Réflexions morales sur le Nouveau Testament de Notre-Seigneur, par l’abbé Mullier, in-12, Tournai, 1764. Il y a eu encore des éditions abrégées avec ou sans notes, publiées à Liège en 1822 et 1846, à Lyon et à Paris en 1840 ; à Lyon, à Tours et à Chaumont en 1860 ; à Paris en 1888.

Lettre d’un théologien à l’auteur des Hexaples, dans laquelle on montre qu’il n’a fait que copier les auteurs protestants, in-12, Paris, 1714. L’auteur des Hexaples aurait copié, en particulier, Chanier. L’auteur des Hexaples répondit au P. Lallemant qui répliqua par Réponse du P. Lallemant à la lettre qu’il a reçue de l’auteur des Hexaples, 24 août 1714, Mémoires de Trévoux d’octobre 1714, p. 1790-1802, et Histoire du livre des réflexions morales, t. iv, p. 8-16. L’auteur des Hexaples répondit de nouveau au P. Lallemant le 14 juillet 1715. Histoire du livre des réflexions morales, t. iv, p. 16-33. — Lettre du P. Lallemant, jésuite à M. l’abbé de Saillant, au sujet de la seconde lettre de l’abbé de Margon au P. de Tournemine, in-12, s. I. n. d. Il s’agit de l’ouvrage de l’abbé de Margon : Le jansénisme démasqué, que le P. de Tournemine avait critiqué. Les lettres de l’abbé de Margon et les réponses à ces lettres sont résumées dans l’Histoire du livre des réflexions, t. iv, p. 65-81. — Entretiens de Mme la comtesse de ** au sujet des affaires présentes, par rapport à la religion, in-12, Avignon, 1735, 1736 et 1737 ; Ypres, 1737 et 1747. — Entretiens de Mme la Prieure **, au sujet… ; Entreliens de M. le commandeur de **, etc. ; Entretiens de Mgr l’évêque de ** ; Entretiens du D ** ; Entretiens de M. l’abbé de **, grand vicaire… ; Entreliens de M. l’abbé de ** ; Entretiens de M. le curé de ** ; Entretiens d’un supérieur de communauté, au sujet des affaires présentes par rapport à la religion ; tous ces ouvrages in-12 furent publiés en 1727, 1738, 1739, 1740, 1741 et 1743 et forment chacun d’assez gros volumes sur les affaires du temps et principalement sur les affaires du jansénisme.

L’Imitation de Jésus-Christ, traduction nouvelle, in-12, Paris, 1740, publiée très souvent, à Paris, Lyon, Bouen, Lille, Dijon, Orléans, jusqu’en 1875. « Cette traduction a toute la simplicité et l’onction du texte, avec l’élégance et la pureté du style que notre langue peut fournir en pareille matière. Elle est si naturelle qu’elle n’a point du tout l’air d’une traduction. i » Mémoires de Trévoux de mai 1741, p. 561-567. Barbier écrit que la traduction de Genoude et celle de Lamen-