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KUHLMANN
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flamand « la première parut en 1475), cet opuscule est aujourd’hui fort rare. Moufang l’a reproduit en tête de sa collection des anciens catéchismes allemands du xvr siècle, sous ce titre, Ein fruchtbar Spiegel, oder Handbiichelchen der Christenmenschen von Bruder Dederich : <<n Munster.
Tri thème, De scriploribus ecclesiasticis, Mayence, 1 ld I ; Unisse, Vita P. Theodorici a Monasterio, Douai, 1(131 ; Wadding-Sbaraglia, Scriptores ordinis minorum, Rome, 1806 ; Moufang, Katholische Kalechismen des XVlten Jahrhunderts, Mayence, 1881 ; Dirks, Histoire littéraire et bibliographique des frères mineurs de Belgique et des Paqs-Bas, Anvers, 1885 ; Krnsing, 7.u dem Leben und den Werken Dietrich Koldes, dans Historisehes Jahrbuch, t. xii, 1891, p. 56-C8 ; Janssen, Geschiehie des deutschen Volkes, Fribourgen-B. , 1897, t. i, p. —18 ; Kirchenkxikon, ait. Dietrich von Munster, t. iii, col. 1714 ; Hurter, Nomenclator, 3e èdit., t. ii, col. 1181. P. Edouard d’Alençon.
- KRAUSS Jean##
KRAUSS Jean, controversiste, né en 1610 à
Elsch, en Bohême, admis dans la Compagnie de Jésus
en 1669, enseigna la philosophie à l’université de
Prague avec le plus grands succès. Retiré de l’enseignement
à cause de l’ardeur avec laquelle il défendais
les opinions thomistes, il se consacra à la prédication
et acquit une grande célébrité par ses ouvrages de
controverse, ’dont le nombre dépasse soixante. Les
plus importants se rapportent à la doctrine et à la
personne de Luther ; Der wunderbare wunderthûlige
und ii’iindersnme Luther, Prague, 171 (i : Historisclier
Beitrag fur das zweile Lulhrische Jubeljahr, Prague,
1716, ouvrage qui provoqua de la part des protestants
de violentes représailles. La plupart de ces écrits
s’appliquent à réfuter les innombrables calomnies
répandues alors par certains protestants, surtout par
Jean Gunther, contre les catholiques et les jésuites.
On peut dire que les attaques ne cessèrent qu’à sa
mort, survenue en 1732. Sa théologie morale : Quæstiones
et responsa eruditorum ad moralem doetrinam
pertinentia, Prague, 1702, souvent réimprimée, fui
accueillie avec faveur dans tous les pays salves.
Sommorvogel, Bibliothèque de la Cie de Jésus, Paris, 1893, t. iv, col. 1219-29 ; Hurter, Nomenclator literarius, 3 » édil., 1910, t. iv, col. 1044— P. Bernard.
- KRISPER Crescence##
KRISPER Crescence, né à Gratz vers 1680,
entra dès sa jeunesse chez les mineurs réformés de la
province d’Autriche et, par sa vertu comme par sa
science, mérita d’être élevé aux premières dignités de
son ordre. Nous le trouvons ministre provincial de
1726 à 1720 et, comme tel il assistait au chapitre
général, réuni à Milan le 6 avril de cette dernière année
Benoit XIII, faisant droit aux réclamations des
religieux non italiens, avait ordonné qu’en ce chapitre
les dignités ne fussent pas réservées, comme cela se
faisait ordinairement, aux religieux d’une seule
nation ; aussi on nommait un général espagnol et
pour commissaire général on choisissait le 1’. Krisper.
C’était le premier allemand élevé à cette ^fonction.
A la suite de difficultés créées, semble-t-il, par une
ordonnance de Clément XII, le commissaire général
se démit entre les mains du pontife, le, ’50 mai 1732, et
retourna dans sa province. En 173.">. nous le voyons
visiteur de la Hongrie. Quelques années plus tard, le
ministre général, Gaétan Politi, étant venu à mourir
avant L’expiration de sa charge, 12 mars 17-11, Benoit
XIV faisait remettre par son nonce à Vienne le
sceau de l’ordre au P. Krisper, 1 avril. Toutefois il
ne le conserva que quelques mois en attendant la
nomination d’un vicaire général. Il élail d’ailleurs
dans un âge assez avancé pour ne plus accepter de
1 lin.es aussi lourdes : il mourut pieusement le
il janvier 1719, laissant après lui le souvenir d’un
Supérieur accompli et n’ayant eu d’autre devise que
la parole « lu divin Sauveur, non veni minislrari tted
ministrare. Matth.. xx, 28.. Il avait dans sa jeunesse religieuse enseigné la philosophie et la théologie, en s attachant aux doctrines du 1 octeur subtil, comme en font foi ses ouvrages, il publia en elïet une Theologia scholiv scotistiese, seu expositio IY librorum Seidenqurum facili methodo qua in Austriæ convenu bus exposait ordinata, in lomosIY et tractatus XII divisa. 4 infol. , Augsbourg, 1728-1720. En indiquant cette théologie, Hurter la qualifie : Solide et perspieue elaborata. Krisper lui donna comme suite la Theologia lexlualis Scoti in II partes divisa et ad supplementum theologise universæ ordinata, Vienne, 1738. Il édita aussi : Philosophia schohv scotistiew seu erpositio librorum tum logicalium, tum phgsicorum et metaphysicorum Scoti, compleetens instituliones dialecticas, logicam, physicam, libros de cœlis, de generatione, de anima et melai>lujsicam universahm, in-fol., Augsbourg, 1733.
Greiderer, Germania franciscana, Inspruck, 1777, t. 1, t. III, p. 389 et 119 ; Hurler, Nomenclator, 3 èdit., t. iv, col. 1330 ; Holzapfel, Monnaie historié ordinis l’rulrum Minorum, Fribourg, 1909, p. 320.
P. Edouard d’Alençon.
- KUGLUR Jean##
KUGLUR Jean, né en 1654, à Tacha, en Bohème,
fut reçu dans la Compagnie de Jésus, en 1671. et
professa jusqu’à sa mort, en 1721, la philosophie, la
théologie ou le droit canon à l’université d’Olmutz,
dont il fut pendant vingt ans le zélé chancelier. On a
de lui des thèses sur les 65 propositions condamnées
par Innocent XI, un opuscule sur les fiançailles, un
important traité sur le mariage dont la publication ne
fut achevée qu’après sa mort et dédié par l’université
de Breslau à Charles VI, comme un ouvrage de la plus
haute valeur : Tractatus theologico-canonicus de matrimonio.
Nuremberg, 1713 ; Breslau, 1728, —1 vol. in-fol.
Hurter, Nomenclator literarius, 3e édit., t. IV, col. 1090 sq. Sommcrvogel, Bibliothèque de la Cie de Jésus, Paris, 1893, t. iv, col. 1271 sq.
P. Bernard.
- KUHLMANN Quirin##
KUHLMANN Quirin, visionnaire allemand.
1652-1600. — Né à Breslau, le 10 juillet 1652, d’une
famille luthérienne, Kuhlmann fit ses premières études
au collège de sa ville natale, où il se fit déjà remarquer
par son humeur bizarre et son penchant pour les
discussions subtiles. A Iéna où il se rendit à partir de
1678, il commença à se croire l’objet de révélations
divines. Fuyant toute société humaine, vivant relire
en une chambre qu’il avait spécialement arrangée
pour y obtenir des jeux de lumière, il crut recevoir
la visite d’un ange lumineux qui lui révéla d’important s
secrets. Quirin dut s’initier dis ce moment à diverses
doctrines mystiques, celles de Jacques Bœhm, en
particulier, dont il s ? montrera plus tard le fougueux
adepte ; d’autres visionnaires florissaient pour lors
en cette partie de l’Allemagne, dont les divagations
durent aussi faire impression sur le jeune homme.
lin 1673, Kuhlmann se rend dans les Pays-Bas, où
il lie connaissance avec un autre visionnaire Jean
Beth, celui-ci millénariste bon teint, et auteur d’un
ouvrage sur le Cinquième empire que devait prochainement
établir sur la terre le Christ lui-même. Ce sont
les prophéties relatives à cet avènement qui sciaient
dans deux livres de Kuhlmann qui paraissent à cette
époque : Prod.omas quinquennii admirabilis, Leyde,
167 I, et une apologie de Bu-lime dont le titre vaut
d’être transcrit en entier : Quirin Kuhlmanns ncubc
geisterter Bôhm, begreifend 150 Weissagungen mit
der Yten Monurslue oder dem Jesus-lieiclie des Hollànd.
Propheten Johann Rothens ùbereinstimmend und mehr
ah I 000 000 000 theosophische Iragen allen Theologen und Gelehrten zur Beantwortung (urgelsgt, voitin. tii nicht tint einzige ihnen tu beantworten wo sic heutige Schulmanier sonder Gottesgeist folgen. Darin nen zugleicli der 80 lange verborgene lutherische Anti-