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    1. ITALIE##


ITALIE, DIVISIONS ECCLÉSIASTIQUES

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Suflragants : a) Caltanissetta, érigé le 25 mai 1844, par Grégoire XVI, a 149 000 catholiques, 18 paroisses, 250 prêtres séculiers, 28 prêtres réguliers, 108 religieuses, 82 églises ou chapelles. — b) Girgenti, de fondation ancienne, a 415000 catholiques, 07paroisses, 485 prêtres séculiers, 50 prêtres réguliers, 115 religieuses, 309 églises ou chapelles. — c) I’iazza-Armcrina. Ce siège fut érigé, le 3 juillet 1817. Il a 205 000 catholiques, 25 paroisses, 265 prêtres séculiers, 10 prêtres réguliers, 100 religieuses, 180 églises ou chapelles.

3. Province ecclésiastique de Palerme.

Palerme, métropole, fondé au iie siècle ( ?), érigé en archevêché par Grégoire VII, a 543 000 catholiques, 50 paroisses, 735 prêtres séculiers, 50 prêtres réguliers, 1 070 religieuses, 584 églises ou chapelles.

Suflragants : a) Cefalù, fondé au ix c siècle, a 139 2X1 catholiques, 22 paroisses, 301 prêtres séculiers, 15 prêtres réguliers, 110 religieuses, 265 églises ou chapelles. — b) Mazzara del Vallo, fondé au xi c siècle, a 200 4X0 catholiques, 24 paroisses, 322 prêtres séculiers, 35 prêtres réguliers, 117 religieuses, 200 églises ou chapelles. — c) Trapani, érigé, le 31 mai 1844, par Grégoire XVI, a 70 600 catholiques, 13 paroisses, 105 prêtres séculiers, 60 religieuses, 105 églises ou chapelles.

4. Province ecclésiastique de Syracuse.

Syracuse, métropole, fondé peut-être dès le iie siècle, érigé en archevêché le 17 février 1844, par Grégoire XVI, a 280 000 catholiques, 31 paroisses, 123 prêtres séculiers, 14 prêtres réguliers, 354 religieuses, 145 églises ou chapelles.

Suflragants : a) Caltagirone, érigé le 12 septembre 1818, par Pie VII, a 115 960 catholiques, 25 paroisses, 199 prêtres séculiers, 48 prêtres réguliers, 43 religieuses, 112 églises ou chapelles. — b) Noto, érigé le 15 mars 1844, par Grégoire XVI, a 199 434 catholiques, 20 paroisses, 277 prêtres séculiers, 74 prêtres réguliers, 200 religieuses, 102 églises ou chapelles..

Abbayes et prélalures nullius.

1. Abbaye de

Santa Lucia del Mêla. Située dans la province de Messine, cette abbaye avait à sa tête un abbé pourvu de tous les privilèges épiscopaux, quoiqu’elle n’appartienne à aucun ordre religieux. Elle compte 7 paroisses, 76 prêtres et 13 350 habitants. Son administration a été confiée, depuis, a l’archevêque de Messine.

2. Abbaye du Saint-Sauveur de Messine.

C’est un archimandritat de l’ordre de Saint-Basile, fondé au milieu du xi c siècle, par le roi de Sicile, Roger. 11 étendait son autorité sur 10 communes, comprenant 20 paroisses, avec 23 300 habitants. Léon XIII, le 31 août 18X3, l’a uni à l’archevêché de Messine.

J. SARDA16NE. — 1° Provinces ecclésiastiques. — 1. Province ecclésiastique de Cagliari.

Cagliari, métropole, fondé au iv c siècle, a 199 850 habitants, 81 paroisses, 160 prêtres séculiers, 40 prêtres réguliers, 80 religieuses, 118 églises ou chapelles.

Subra^ants : a) Galtelli-Nuoro, fondé au ve siècle, a 66 220 habitants, 25 paroisses, 66 prêtres séculiers, 3 prêtres réguliers, 213 églises ou chapelles. — b) Iglesias, fondé au v » siècle, a 98 750 habitants, 24 paroisses, 41 prêtres séculiers, 39 églises ou chapelles. — c) Ogliastro, fondé au xie siècle, a 49 050 habitants, 29 paroisses, 46 prêtres séculiers, 53 églises ou chapelles.

2. Province ecclésiastique d’Oristano.

Oristano, métropole, fondé au x° siècle, a 96 900 habitants, 74 paroisses, 153 prêtres séculiers, 18 prêtres réguliers, 37 religieuses, 152 églises ou chapelles.

Suflragant : Aies et Terralba. — Aies fut fondé en 687, et Terralba en 1144. Les deux sièges furent unis, en 1521. Ensemble ils ont 59 600 habitants,

42 paroisses, 83 prêtres séculiers, 108 églises ou chapelles.

3. Province ecclésiastique de Sassari.

Sassari, métropole, fondé au ve siècle, érigé en archevêché au xi c, a 132 000 habitants, 35 paroisses, 117 prêtres séculiers, 41 prêtres réguliers, 69 religieuses, 123 églises ou chapelles.

Suflragants : a) Alghero, fondé le 8 décembre 1503, par Jules II, qui unit, pour cela, les évêchés de Castro et d’Ottana. Le diocèse qui résulta de cette union, a 54 300 habitants, 26 paroisses, 80 prêtres séculiers, 120 églises ou chapelles. — b) Ampurias, ou Castelsardo et Tempio. Anipurias fut fondé en 1113 ; Tempio le fut en 304, par saint Simplicius : les deux sièges furent unis en 1506. Ensemble ils ont 41 080 habitants, 26 paroisses, 62 prêtres séculiers, 107 églises ou chapelles. — c) Bisarchio, fondé au xiie siècle, a 32 210 habitants. L’évêque réside à Ozieri. Le diocèse compte 24 paroisses, 87 prêtres séculiers, 116 églises ou chapelles. — d) Bosa, fondé au ve siècle, a 30 200 habitants, 20 paroisses, 55 prêtres séculiers, 104 églises ou chapelles.

La Sardaigne, divisée en 3 provinces ecclésiastiques, a donc Il sièges épiseopaux, tandis que la Corse, sa voisine, n’en a qu’un seul, celui d’Ajaccio.

XI. PATS NOUVELLEMENT ANNEXÉS A L’ITALIE,

APRÈS LA OVERRE de 1914-1918. — 1° Relevant immédiatement du Saint-Siège. — 1. Bressanone, dans le Tyrol, dépendant auparavant de Salzbourg, fut fondé au ive siècle par saint Cossian, fut suflragant d’Aquilée jusqu’en 798 ; a 479 426 catholiques, 397 paroisses, 892 prêtres séculiers, 630 prêtres réguliers. — 2. Trente, dépendant également auparavant de Salzbourg, fondé par saint Jovinus, vers le iiie siècle, a 594 000 catholiques, 464 paroisses de langue italienne, 165 paroisses de langue allemande, 950 prêtres séculiers, 63 prêtres réguliers.

Province ecclésiastique de Goritz.

Goritz est

archevêché depuis 1751 ; il a 275 748 catholiques, 110 paroisses, 293 prêtres séculiers, 64 prêtres réguliers, 378 églises ou chapelles.

Sufïragants. — a) Capo d’Istria, uni à Trieste, depuis 1828. — b) Parenzo et Pola, dans PIstrie, précédemment à l’Autriche. Parenzo fut fondé au vie siècle, par saint Euphrasius ; Pola le fut en 502. Ces deux sièges furent unis par Léon XII, en 1828. Ensemble ils ont 142 000 catholiques, 72 paroisses, 149 prêtres séculiers, 7 prêtres réguliers. — c) Trieste, dans la Carniole et l’Istrie, fut fondé en 524. Capo d* Istria lui fut uni en 1828. Ensemble ils ont 409 800 catholiques, 200 paroisses, 316 prêtres séculiers, 45 prêtres réguliers.

XII. OBSERVATIONS GÉNÉRALES. — L’exposé précédent, touchant les divisions ecclésiastiques de l’Italie, suggère quelques observations d’ordre général, fécondes en considérations pratiques.

1° Avec une superficie qui n’est guère plus de la moitié de celle de la France et avec une population sensiblement inférieure, l’Italie qui a 300 sièges épiscopaux environ, en a près de quatre fois autant que la France, et de cinq ù six fois plus, si l’on tient compte de l’étendue respective de la superficie des deux territoires. La France, en effet, n’a, en moyenne, qu’un évêque par département ; l’Italie en a un, en moyenne, par sous-préfecture, et même plus encore, puisque ses préfectures et sous-préfectures ne s’élèvent qu’au chiffre de 284.

Par cette restriction du territoire soumis à leur juridiction et par la diminution du chiffre de la population dont ils ont la charge, les évêques italiens peuvent plus facilement connaître leur clergé et les fidèles, administrer régulièrement le sacrement de confirmation à leurs ouailles, faire la visite fréquente de tout