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[SIDORE DE SI- II. II. SA INT1

ISOLANT

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t. vi ; I mit. Isidof m ut Lukasscholien, dans Wiener Studien, 1909 ; Valent i, S. Isidoro, notlcia de sua aida ; / escritos, Valla » doliil, 1909 ; Scbenk, lh Isidori HispàUttsis de natura rerum libelli fonttbu* (dlss.), léna, 1909 ; (’.. il. Beeson, Isidor-Studien. Munich. 1913 ; J. Tixeront, Prieis de palrologie, Paris. 1918, p. 492-496.

G. liARElLLE.

    1. ISIDORE G LABAS##


5. ISIDORE G LABAS, archev êque de Thessa’.o nique et orateur sacré de la fin du xiv siècle. Nous ne savons rien de ses premières années, mais son épiseopat est assez bien connu. Il occupait déjà le siège de la métropole macédonienne au mois de septembre 1379. F. Miklosich et J. Muller, Acia palriarchalus Constantinopolitani, Vienne, 1862, t. u. p. 8, 10, 17, 19 ; Papadopoulos-Keramcus. Analecta llierosolymilana, 1. 1. p. 471. Déposé en 1382 pour un acte d’insubordination envers le patriarche, il ne tarda pas à rentrer en grâce, car nu le retrouve panai les membres synodaux au mois de mai 1387, Acta palriarchalus, t. ii, p. 85, 96, 99 ; il Faisait encore partie de cette assemblée en avril 1389. Ibid., p. 99, 105, 109, 115, 130, 133. Il est de nouveau question de lui en mars 1397, ibid., p. 275, mais comme d’un homme passé de vie à trépas. Et comme son successeur Gabriel était déjà entré en fonctions au mois de mai 1394, c’est dans les premiers mois de cette même année 1394 ou dans les derniers de 1393 que doit se placer la mort d’Isidore. Son éloge funèbre fut prononcé par Ibankos ; on en trouve le texte dans E. Legrand, I. dires de l’empereur Manuel Paléologue, Paris, 1893, p. 105-108.

L’héritage littéraire d’Isidore consiste surtout en homélies, dont quatre seulement ont été publiées dans le texte original, d’abord par A. Ballerini, Sijlloge monumentorum ad mysterium Conceplionis immaculalse Virginis Deiparæ illustrandum, Rome, 1854, t. i, p. 204242, 418-458 ; t. ii, p. 377-439, 597-661, puis par Migne, P. (’, ., t. c.xxxix, col. 12-164. Elles ont respectivement pour objet la Nativité de la sainte Vierge, sa Présentation au temple, l’Annonciation et l’Assomption, ou, pour parler comme les grecs, la Donnition. Ils sont tirés du Vatieanus grsecus 651, où ils sont précédés de sei/e homélies sur les évangiles des dim niches empruntés à saint Luc, à partir du deuxième dimanche après l’Exaltation de la sainte croix. Le codex Angelieus SI, qui contenait à l’origine les mêmes documents, les mentionne sous le titre de deuxième livre des homélies d’Isidore. Le premier livre, comprenant les homélies du carême, du temps pascal et des dimanches après la Pentecôte, est renfermé dans le Parisinus 1192. contenant vingt-cinq homélies dominicales, trois panégyriques de saint Démétrius, le patron de Thessalonique, et trois discours de circonstance. Cet ensemble, sans être considérable, suffit à justifier l’éloge que le Synodicon de l" i Iglise t hessalonicienne décerne à Isidore comme prédicateur, dans !.. Allatius, De Symeonum scriptis diatriba, p. 186. L’Ambrosianus 1056{ I. 91 inf.), qui contient les mêmes homélies que l’Angelicus, renferme encore huit lettres du même auteur, également conservées dans le Vatieanus SS1, l’Ottobonianus 379, et l’Angelicus susdit : elles ont été publiées récemment par sp. Lampros, Nouvel Hellénojnnémon, Athènes, 1912, t. i, p. 353-391. On possède encore de noirau teur : i" deux curieuses réponses canoniques publiées par M. Gédéon, Canonicæ constitutiones, en grec, I tantinople, t. i, p. 21-26 ; 2° un petit traité sur le cycle pascal, contenu dans V Ambrosianus 346, fol. 45 ; 3 « un mtre opuscule sur les phases de la lune, conservé dans le Vatieanus Regiensit t2, toi. 161.

i.. l’i i n.

    1. ISIDORE MERCATOR##


6. ISIDORE MERCATOR.No rlii i rétali s (Fai r.s), t. iv, col. 212

    1. ISLAMISME##


ISLAMISME. Voir Mahomi riSMi

t. m. col. 1 772 1835.

el Coran,

    1. ISOCHRISTES##


ISOCHRISTES. Dans la première moitié du vie siècle, les querelles origénlstes se rallumèrent en Orient. Dès 520, en effet, Nonnus avait répandu l’origénisme parmi les moines de la Palestine. Agapet, abbé de la Nouvelle Laure, crut couper court au mal en expulsant quelques moines mais son successeur Marnas les réintégra : de là une grande agitation. Saint Sabas, chef suprême des moines palestiniens, essaya, en 531, d’arrêter la propagande en recourant à l’empereur, mais il mourut l’année suivante. Quant à l’empereur, bien qu’il cherchât à assurer l’unité de doctrine, il ne se laissa pas moins circonvenir par deux origénistes, Domitien et Théodore Ascidas, qui réussirent à capter sa faveur et devinrent évêques, le premier d’Ancyre en Galatie, le second de Césarée en Cappadoce. L’agitation persistant, Éphrem, patriarche d’Antioche, condamna l’origénisme renaissant, et Justinien en fit autant en 543.

Cela n’empêcha pas les origénistes « le créer de nouveaux partis. Les uns, en effet, avec Damien, patriarche d’Alexandrie, se mirent à combattre les trithéites, qui, adoptant la doctrine du philosophe Jean Ascunages, attribuaient à chaque personne de la Trinité une nature particulière et eurent dans la suite pour principaux tenants Jean Philopon et Etienne Gobar ; mais, en les combattant, ils tombèrent dans une erreur nouvelle, parce qu’ils divinisaient l’âme du Christ, dont ils soutenaient la préexistence : d’où leur nom de proloclistes. On les appelait aussi damianites, du nom de leur chef, et lélradiles comme s’ils adoraient un quatrième dieu dans l’âme humaine du Sauveur.

Les autres se contentèrent de soutenir que les apôtres devaient être égaux au Christ : d’où leur surnom d’/sochristes. Ils s’appuyaient sur cette parole de l’un des leurs, Théodore Ascidas, l’évêque de Césarée : « Si les apôtres font à présent des miracles et sont en si grand honneur, quel avantage recevront-ils dans la résurrection, s’ils ne sont pas rendus égaux à Jésus-Christ ? » Évagre, H. E., Vꝟ. 38, P. G., t. lxxxvi, col. 2780. La doctrine d’Origène n’autorisait nullement une prétention si erronée. D’après Évagre, loc. cil, ces isochristes auraient été réprouvés à la suite de. lacondamnation des Trois Chapitres, au concile de Constantinople, en 553. Mais, comme le fait observer Valois, loc. cit., leur condamnation dut être antérieure ; car, au concile de 553, on ne traita, d’après les actes, que l’affaire des Trois Chapitres ; et le principal instigateur de la condamnation des Trois Chapitres fut précisément l’évêque de Césarée en Cappadoce, Théodore Ascidas, qui avait fait concevoir à l’empereur l’espoir chimérique de ramener par là les monophysites à l’unité, mais qui cherchait surtout à faire oublier le bruit qui se faisait autour du nom d’Origène. Peu nombreux et sans influence appréciable dans les controverses de la première moitié du vi r siècle, ces isochristes n’ont pas laissé d’antre trace dans l’histoire des hérésies.

agre, u. E., iv, 38, P. G., t. lxxxvi, col. 2780 ; Celllier, Histoire générale tl< auteurs sacrés et ecclésiastiques, Paris. 1858 1868, t. xi, p.878 ; Walch, £niir/efnerDOIIst. Historié lier Ketxereien, Leipzig, I77, x. t. vin. p. 2N1 ; Mi une. Dictionnaire ti< s hérésies, Paris, is 17. 1. 1, p. 832 ; Wetzer et Welte, Dictionnaire de théologie, trad. Goschler, Paris. l.s ; >7-lS(i. r >, i. xvi, p. 139 ii<> : Funk, Histoire de l’Église, trad.

Ileniiner. Paris. [891, I. I, p. 210. 221, 237.

C. Bareille.

    1. ISOLANI ou DE ISOLANIS Isidore##


ISOLANI ou DE ISOLANIS Isidore, donii

in de la congrégation de Lombajrdie it 1528). — t. t liographie. 1 1. <Pu res,

I. Biooraphh. Isolani naquit à.Milan. On ignore la date précise de sa naissance, qui semble devoir être] ilæi e dans la seconde moitié du JCV° siècle et probablement vers 1)77. On lit. en effet, dans la vie de la B" Véronique du monastère ie Sainte Marthe de Milan, Acia